Au cours de l’année 2013, on estime que 3,12 millions de patients ont reçu au moins un anticoagulant (héparines, AVK ou AOD), exposition qui augmente avec l’âge : 13.7% des sujets âgés de 65 ans et plus sont concernés. Héparines et AVK ont été pendant des décennies les molécules de référence, avec un bénéfice net démontré même après 75 ans. Si l’arrivée sur le marché des AOD a permis de s’affranchir des contraintes inhérentes à la surveillance biologique des AVK, le risque iatrogénique type hémorragie ou thrombose reste important tout comme sous traitement par héparines ou AVK. Si le vieillissement de la population vient souligner l'augmentation avec l'âge de la fréquence de la consommation médicamenteuse (les personnes âgées de plus de 80 ans prennent en moyenne 5 médicaments différents par jour, et 10 comprimés ou gélules) et de la fréquence des pathologies relevant d'un traitement anticoagulant (FA et MTEV), c’est également dans cette population que le risque hémorragique et thrombotique est le plus important. Si l'âge en soi ne contre-indique généralement pas un traitement, les modifications pharmacologiques, physiques, la fréquence élevée de la polypathologie et le contexte de vie majorent les risques d’iatrogénie médicamenteuse et de faible observance. Le sujet âgé peut être alors dit « fragile » ce qui requiert une évaluation gérontologique multidimensionnelle (pathologie, médicament, patient) lors de l’évaluation du rapport bénéfice/risque du traitement anticoagulant. Chez le sujet âgé, le vieillissement physiologique et la fréquence des comorbidités modifient donc le rapport bénéfice-risque des anticoagulants : la connaissance de ces facteurs et leur évaluation systématique sont indispensables pour améliorer la qualité de la prescription médicamenteuse et de la délivrance. Ainsi, des outils ont été développés pour aborder l’ETP : des CAC, des entretiens pharmaceutiques au sein des officines pour faciliter le suivi des patients, des carnets de suivi et des cartes de surveillance pour les patients et des guides de prescription pour les médecins. Ces moyens mis à disposition permettent aux professionnels de santé d’aider le patient à prendre conscience du risque iatrogénique de son traitement autant que de sa nécessité et ainsi d’optimiser l’observance.
Authors
- Bibliographic Reference
- Hélène Sombret. Prise en charge du traitement anticoagulant chez le sujet âgé. Sciences pharmaceutiques. 2016. ⟨dumas-01725425⟩
- HAL Collection
- ['Université de Picardie Jules Verne', 'Université de Picardie Jules-Verne (UPJV)', 'DUMAS', 'LA SANTÉ DANS DUMAS']
- HAL Identifier
- 1725425
- Institution
- Université de Picardie Jules Verne
- Published in
- France
Table of Contents
- Submitted on 7 Mar 2018 1
- Hélène Sombret. Prise en charge du traitement anticoagulant chez le sujet âgé. Sciences pharmaceu- tiques. 2016. dumas-01725425 1
- PRISE EN CHARGE 2
- DU TRAITEMENT ANTICOAGULANT 2
- CHEZ LE SUJET AGE 2
- PRISE EN CHARGE 3
- DU TRAITEMENT ANTICOAGULANT 3
- CHEZ LE SUJET AGE 3
- A ma présidente de thèse Madame Sylvie Baltora-Rosset 4
- Pour lhonneur que vous me faites de présider cette thèse veuillez trouver ici lexpression de 4
- A mon directeur de thèse Monsieur Mounir Rhalimi 4
- Pour avoir accepté de diriger ce travail pour votre patience et pour le temps que vous mavez 4
- A Madame Odile Parage 4
- Pour me faire lhonneur de juger mon travail et surtout de mavoir fait une place dans son 4
- A Madame Hélène Routier et futur bébé Routier 4
- Pour avoir accepté dêtre présents pour ce moment tant attendu Encore une fois Hélène tu 4
- Je tiens à remercier également 4
- Monsieur Sylvain Chrétien 4
- Merci de mavoir soutenue davoir consacré du temps à ce travail et de mavoir fait part de 4
- Mes collègues 4
- Liliane Brigitte Christine Isabelle Clémentine Charlotte Vanille et Tata 4
- Merci de mavoir épaulée et motivée depuis toutes ces années pour finaliser ce diplôme 4
- Même si je suis parfois chafouin je sais reconnaitre que vous êtes des collègues en or. Un 4
- Je dédie cette thèse 5
- A mes parents 5
- Maman et Papa merci de mavoir permis de faire ces longues études et dans de bonnes 5
- A mon frère et ma belle-sœur 5
- Merci davoir su mencourager me soutenir et surtout me secouer comme il fallait quand il le 5
- A mes grands-mères 5
- Ninine et Mamie Titi le réconfort oreilles attentives toujours là pour apaiser. 5
- A tonton 5
- Sacré Tonton mon gardien de Croucrou que ferais-je sans toi 5
- A mes tatas Marie-Cécile Marie-Hélène et Sylvie A tonton Berti 5
- Merci je suis fière et heureuse de pouvoir tous vous compter autour de moi. 5
- A ma cousine 5
- Le duo est toujours au rendez-vous On en a des choses à faire maintenant que jai le temps 5
- A mon parrain et Véro 5
- Merci dêtre présents pour moi aujourdhui et depuis toujours. 5
- A mes amis 5
- Merci à Momo C and H amitié indestructible de tous les instants et de toutes les situations 5
- Merci au J-An 10 ans déjà vous êtes toujours un soutien inconditionnel et une présence si 5
- Merci à Laure Tic et Tac auront vécu les galères ensemble jusquau bout mais on y est 5
- A Papy Titi et Papy Jean vous êtes avec moi tous les jours et aujourdhui plus que jamais. Je 5
- ACFA Arythmie par Fibrillation Auriculaire 11
- ADP Adénosine Di-Phosphate 11
- AGGIR Autonomie Gérontologie Groupes Iso-Ressources 11
- AINS Anti-Inflammatoire Non Steroidien 11
- AMM Autorisation de Mise sur le Marché 11
- ANSM Agence Nationale de la Sécurité du Médicament et des produits de santé 11
- AOD Anticoagulants Oraux Directs 11
- APA Allocation Personnalisée dAutonomie 11
- ARA II Antagoniste des Récepteurs de lAngiotensine II 11
- AT Antithrombine 11
- ATCD Antécédents 11
- AVC Accident Vasculaire Cérébral 11
- AVK Anti-Vitamine K 11
- BNP Peptide Natriurétique de type B 11
- BPCO Bronchopneumopathie Chronique Obstructive 11
- CAC Clinique des Anticoagulants 11
- CHBJ Centre Hospitalier Bertinot Juel 11
- Clcr Clairance de la créatinine 11
- CRPV Centre Régional de Pharmacovigilance 11
- CSP Code de la Santé Publique 11
- CYP Cytochrome P 11
- Da Dalton 11
- DCI Dénomination Commune Internationale 11
- DFG Débit de Filtration Glomérulaire 11
- DREES Direction de la recherche des Etudes et Evaluation et Statistiques 11
- ECG Electrocardiogramme 11
- EMIR Effets Indésirables Médicamenteux Incidence et Risque 11
- ENEIS Enquête Nationale sur les Effets Indésirables 11
- EP Embolie Pulmonaire 11
- ETP Education Thérapeutique du Patient 11
- ETV Evènements Thromboemboliques Veineux 12
- FA Fibrillation Atriale 12
- FP4 Facteur 4 Plaquettaire 12
- FT Facteur Tissulaire 12
- GIR Groupes Iso-Ressources 12
- HAS Haute Autorité de Santé 12
- HBPM Héparine de Bas Poids Moléculaire 12
- HNF Héparine Non Fractionnée 12
- HPST Hôpital Patients Santé et Territoires 12
- HTA Hypertension Artérielle 12
- HTAP Hypertension Artérielle Pulmonaire 12
- IC Insuffisance Cardiaque 12
- IEC Inhibiteur de lEnzyme de Conversion 12
- INR International Normalized Ratio 12
- INSEE Institut National de la Statistique et des Etudes Economiques 12
- IP Intervention Pharmaceutique 12
- IRM Imagerie par Résonance Magnétique 12
- IV Intra-Veineuse 12
- Min Minute 12
- Ml Millilitre 12
- MPI Médicaments Potentiellement Inappropriés 12
- MTEV Maladie Thromboembolique Veineuse 12
- OAP Œdème Aigu du Poumon 12
- OG Oreillette Gauche 12
- OMS Organisation Mondiale de la Santé 12
- PDF Produits de Dégradations de la Fibrine 12
- P-gp Glycoprotéine P 12
- PM Poids Moléculaire 12
- PMI Prescription Médicamenteuse Inappropriée 12
- PS Pentasaccharide 12
- RCP Résumé des Caractéristiques du Produit 12
- SC Sous-Cutané 13
- SFC Société Française de Cardiologie 13
- SFGG Société Française de Gériatrie et Gérontologie 13
- SFPC Société Française de Pharmacie Clinique 13
- SMR Service Médical Rendu 13
- SNIIRAM Système National dInformation Interrégimes de lAssurance Maladie 13
- TCA Temps de Céphaline Activé 13
- TFPI Tissue Factor Pathway Inhibitor 13
- TIH Thrombopénie Induite par Héparine 13
- TP Taux de Prothrombine 13
- TQ Temps de Quick 13
- TV Thrombose Veineuse 13
- TVP Thrombose Veineuse Profonde 13
- UI Unité Internationale 13
- Figure 1 Lhémostase........... page 3 14
- Figure 2 Cascade de la coagulation.. page 6 14
- Figure 3 Les inhibiteurs de la coagulation page 8 14
- Figure 4 Schéma simplifié de la fibrinolyse. page 9 14
- Figure 5 Activité des héparines en fonction de leur masse moléculaire page 11 14
- Figure 6 Triade de Virchow.page 31 14
- Figure 7 Evolution des effectifs de patients débutant un traitement par AOD ou AVK Source SNIIRAM France entière données Tous régimes.. page 44 14
- Figure 8 Intrication entre iatrogénie médicamenteuse et syndromes gériatriques.. page 71 14
- Figure 9 Projection du nombre de personnes âgées dépendantes bénéficiaires de lAPA à lhorizon 2040 selon lhypothèse dévolution de la prévalence de la dépendance en millions.. page 73 14
- Figure 10 Proportion de bénéficiaires de lAPA par GIR selon lâge. page 14
- Figure 11 La fonction rénale. page 83 14
- Figure 12 Relation entre la consommation médicamenteuse et le nombre de maladiespage 87 14
- Figure 13 Dépenses individuelles moyennes en pharmacie.. page 88 14
- Figure 14 Plainte chronique autour du sommeil chez un patient âgé page 90 14
- Figure 15 Logistique de la CAC au CHU de Toulouse.. page 135 14
- Tableau 1 Demi-vie et délai daction des AVK.. page 19 14
- Tableau 2 Demi-vie du dabigatran chez les sujets sains et chez les sujets ayant 14
- Tableau 3 Règles darrêt du dabigatran en cas de chirurgie ou actes invasifs programmés. page 27 14
- Tableau 4 Indications des héparines page 27 14
- Tableau 5 Indications des AVK et des AOD. page 39 14
- Tableau 6 INR cible en fonction de lindication et des caractéristiques du patient. page 40 14
- Tableau 7 Indications des AOD page 41 14
- Tableau 8 Adaptation posologique des AVK et AOD en fonction de lâge du poids et des fonctions rénale et hépatique du patient..page 42 14
- Tableau 9 Effectif des patients traités par anticoagulants oraux durant le 3 trimestre 2013 Source SNIIRAM France entière données Tous régimes.. page 42 15
- Tableau 10 Caractéristiques principales des deux TIH.. page 49 15
- Tableau 11 Modalités de surveillance plaquettaire lors dun traitement par HBPM Recommandations AFSSAPS 2009.. page 52 15
- Tableau 12 Principales caractéristiques pharmacologiques des AVK utiles pour la pratique page 56 15
- Tableau 13 Principales caractéristiques pharmacologiques des AOD utiles pour la pratique page 58 15
- Tableau 14 Pyramide des âges de 2007 à 2060. page 66 15
- Tableau 15 Evolution de la population de la France métropolitaine de 1960 à 2060 scénario central de projection. page 66 15
- Tableau 16 Comparaison de la formule de Cockroft-Gault et MDRD simplifiée. page 82 15
- Tableau 17 Modifications pharmacocinétiques avec lâge et leurs Conséquences. page 83 15
- Tableau 18 Situations à risques conseils et actions correctives dans le cadre 15
- Tableau 19 Rythme des mesures de lINR dans le cadre de lutilisation dun dispositif dautomesure page 132 15
- Tableau 20 Prise en charge et conditions dutilisation dun dispositif dautomesure.. page133 15
- Lhistoire des anticoagulants commence au début du 20 siècle nous limiterons notre 16
- Un an plus tard le terme héparine issu du grec hêpar qui signifie foie est proposé par W.H 16
- Howell directeur des travaux de recherches de Mc Lean. Il faudra attendre 1936 pour obtenir 16
- AOD le mélagatranximélagatran AMM octroyée en 2003 puis abrogée en 2006 en raison de 16
- 2011. 16
- Aujourdhui les anticoagulants sont des médicaments indispensables pour la prévention et le 16
- Les anticoagulants concernent une population de plus en plus large souvent âgée et fragile. 16
- En effet le risque cardio-vasculaire augmentant avec lâge lexposition aux anticoagulants 16
- Les progrès sanitaires médicaux et lavancée en âge des baby-boomers aidant le 17
- Après avoir expliqué le mécanisme de lhémostase nous présenterons les différents 17
- Dans un dernier temps nous expliquerons lintérêt de la prise en charge à lofficine dun sujet 17
- Lhémostase Figure 1 est un processus physiologique qui permet la prévention et larrêt des 18
- Lhémostase implique des systèmes cellulaires et plasmatiques dont le fonctionnement doit 18
- - Lhémostase primaire qui va permettre ladhésion des plaquettes entre elles au niveau 18
- - Lhémostase secondaire ou coagulation correspondant à lactivation des différentes 18
- - La fibrinolyse grâce à laquelle la dissolution du caillot de fibrine sopère sous laction 18
- Lhémostase primaire et la coagulation sont intriquées la fibrinolyse est retardée et se 18
- Dès quune brèche vasculaire se constitue le processus dhémostase primaire se met en jeu. 19
- Il fait intervenir lendothélium et le sous-endothélium du vaisseau les plaquettes et deux 19
- Après une lésion vasculaire la première réaction de lorganisme est une vasoconstriction 19
- Lendothélium vasculaire est thromborésistant à létat basal. Lors dune lésion vasculaire il y a 19
- La cellule endothéliale synthétise entre autre lactivateur tissulaire du plasminogène qui 19
- Les plaquettes adhèrent ainsi au sous-endothélium par lintermédiaire du facteur de 19
- Willebrand. 19
- Cette adhésion déclenche lactivation de la plaquette et le recrutement dautres plaquettes 19
- Des facteurs pro-agrégants 19
- - De ladénosine di-phosphate ADP pro-agrégant 19
- - De la sérotonine neurotransmetteur agent pro-agrégant et vasoconstricteur 19
- - Du fibrinogène glycoprotéine synthétisée par le foie participant à ladhésion des 20
- - Du thromboxane A2 puissant agent pro-agrégant et vasoconstricteur. 20
- Un facteur activant la coagulation plasmatique le facteur V. 20
- Lactivation plaquettaire se traduit également par un remaniement des phospholipides 20
- IIIa de surface. 20
- En même temps il y a mise en contact de facteur tissulaire facteur III tissulaire extérieur au 20
- Le complexe GPIIb-IIIa sert de ligand au facteur Willebrand et au fibrinogène. Ces deux 20
- Les produits sécrétés ADP sérotonine ou formés thromboxane A2 lors de lactivation des 20
- Ainsi grâce à la libération des enzymes et du contenu granulaire des plaquettes le caillot se 20
- Cet agrégat plaquettaire qui arrête provisoirement lhémorragie a une demi-vie très courte 20
- Le thrombus blanc est fragile il doit donc être consolidé. Le renforcement du clou 20
- La cascade de coagulation Figure 2 fait intervenir deux voies extrinsèque et intrinsèque qui 21
- Des protéines plasmatiques appelées facteurs de coagulation permettent cette cascade de la 21
- Prothrombine Proconvertine facteur antihémophilique B facteur Stuart et de certains 21
- Le rôle principal de la voie extrinsèque est de générer très rapidement une grande quantité 21
- Lors dune brèche vasculaire le sous-endothélium mis à nu laisse apparaitre ses composants 22
- - si le FT est en excès le complexe active directement le facteur X FX 22
- - si le FT est en faible quantité ou linhibition prépondérante par le Tissue Factor Pathway 22
- Inhibitor TFPI le complexe active alors le facteur IX. Laccumulation de FIXa en présence de 22
- Le complexe FTFVIIIa permet ainsi une interaction entre voies extrinsèque et intrinsèque. 22
- Linitiation de cette voie se fait par contact du sang avec les structures sous-endothéliales. 22
- Cette voie fait intervenir les facteurs contacts le facteur XII ou facteur Hageman la 22
- Le facteur XIIa active le facteur XI. Celui-ci active en présence de calcium le facteur IX qui lui- 22
- La thrombine est une enzyme extrêmement puissante dont le principal substrat est le 22
- La formation du caillot correspond à la transformation du fibrinogène soluble en fibrine 22
- Pour éviter une activation diffuse de la coagulation et donc un processus pathologique grave 23
- Pour cela chaque facteur activé à son inhibiteur. On connait trois systèmes inhibiteurs Figure 23
- 3 le système de lantithrombine le système Protéine C - Protéine S et le TFPI. 23
- Lantithrombine III ATIII inhibe les protéines activées de la coagulation IIa IXa Xa XIa. Son 23
- La thrombomoduline récepteur membranaire capte la thrombine libre et inhibe ses 23
- En parallèle le TFPI inhibe lactivation du facteur X par le complexe FTFVIIa. 23
- Le caillot hémostatique ne joue quun rôle temporaire. Lorsque la structure et la fonction 23
- Pour cela elle fait intervenir trois facteurs plasmatiques le plasminogène la plasmine et 23
- Le plasminogène substance inactive circulant dans le plasma et synthétisée par le foie se 24
- La plasmine enzyme protéolytique très puissante entraine la protéolyse du caillot de fibrine 24
- Le réseau de fibrine qui relie les plaquettes entre elles et la paroi vasculaire est ainsi 24
- Par ailleurs le système fibrinolytique est régulé par deux types dinhibiteurs inhibiteurs de la 24
- Les antithrombotiques agissent à différents niveaux de la cascade de la coagulation 24
- Ils inhibent de deux manières la coagulation 24
- Indirectement les héparines non fractionnées HNF les héparines de bas poids 24
- Directement les anticoagulants oraux directs AOD inhibition directe de la thrombine et 24
- Les anticoagulants diffèrent par ailleurs par leur délai et leur durée daction 24
- Une action immédiate et généralement brève les HNF les HBPM le fondaparinux et les 24
- AOD. 25
- Une action retardée et prolongée les AVK action qui nécessite donc davoir recours 25
- Les héparines constituent un véritable standard de larsenal antithrombotique. Premiers 25
- Les HBPM sont désormais omniprésentes dans cette stratégie et lHNF dite héparine 25
- Les héparines sont des molécules mucopolysaccharidiques dorigine naturelle dont lactivité 25
- On les classe comme suit en fonction de leur structure 4 25
- - Héparines standards Non FractionnéesHNF héparines à chaines polysaccharidiques 25
- - Héparine de Bas Poids MoléculaireHBPM héparines à chaines polysaccharidiques plus 26
- Lhéparine régule la cascade de la coagulation en de multiples sites. Il faut distinguer les effets 26
- Le mécanisme daction anticoagulant des chaines dhéparine dépend de leur masse 26
- - Les chaines de masse moléculaire inférieure à 5400 Da ont une activité essentiellement anti- 26
- Xa HBPM. Annexe 1 26
- - Les chaines de masse moléculaire supérieure à 5400 Da ont une activité anti-Xa et anti-IIa 26
- HNF. Annexe 1 26
- Ceci explique pourquoi les HBPM ont une activité inhibitrice de la thrombine bien moins 26
- LHNF est un complexe de mucopolysaccharides sulfatés extrait de lintestin de porc ou du 26
- LHNF combine une activité anti-IIa et anti-Xa équivalente. Elle est donc caractérisée par un 26
- Laction anticoagulante de lHNF est caractérisée par une potentialisation importante de 26
- Deux phénomènes sont alors décrits 26
- Le site actif arginine de lAT se lie de manière covalente au site actif sérine de la thrombine et 26
- La séquence permettant la liaison des chaines dhéparine à lAT est constituée dun 27
- Dautres mécanismes interviennent dans de lHNF dune part la libération du facteur 4 27
- Ces héparines sont des antithrombotiques daction immédiate. 27
- Il y a deux voies dadministration 27
- Intra-veineuse injection continue avec dose de charge action immédiate 27
- Sous-cutanée injection en 2 ou 3 fois par 24h diffusion lente avec variation importante 27
- Après passage dans la circulation une partie des molécules dhéparine administrée est 27
- 30 mais elle est soumise à des variations inter et intra-individuelles qui résultent de 27
- Variation de la demi-vie 27
- Variation de leffet anticoagulant pour une même concentration dhéparine en raison 27
- Après distribution dans le compartiment plasmatique lHNF est inactivée par le système 27
- LHNF est disponible sous la forme de sel de sodium ou de sel de calcium. Après injection 27
- Héparine Choay héparine sodique 5 000 UI1ml 25 000 UI5ml 28
- Injectée par voie intraveineuse laction de lhéparine est immédiate. 28
- Administrée en injection continue avec seringue électrique la demi-vie plasmatique de 28
- Calciparine héparine calcique 5 000 UI02 ml 7 500 UI03 ml 12 500 UI05 ml 20 28
- 000 UI08 ml 28
- Injectée par voie sous-cutanée la solution concentrée dhéparine calcique diffuse lentement 28
- Administrée par voie sous-cutanée à dose efficace en deux ou trois injections par 24 heures 28
- Les HBPM sont obtenues à partir dHNF par dépolymérisation chimique ou digestion 28
- Comme pour lHNF environ un tiers à un quart des molécules constitutives des HBPM 28
- 5 400 Da pour laction anti IIa. La proportion de chaînes 5 400 Da est variable selon les 28
- Les HBPM possédant des fragments à forte affinité pour lAT généralement plus court 28
- Contrairement aux HNF les HBPM ont une pharmacocinétique différente. Elles ne se lient pas 29
- Leur pharmacocinétique est indépendante de la dose et rend leur effet pharmacologique 29
- Quatre molécules sont commercialisées sous cinq noms de spécialités différentes 29
- Fraxiparine nadroparine calcique 03 ml 06 ml 08 ml 1 ml 29
- Fraxodi nadroparine calcique 06 ml 08 ml 1 ml 29
- Fragmine daltéparine 2 500 UI anti-Xa02 ml 5 000 UI anti-Xa02 ml 7 500 UI anti- 29
- Xa075 ml 10 000 UI anti-Xa1 ml 29
- Lovenox enoxaparine 2000 UI anti-Xa02 ml 4000 UI anti-Xa04 ml 6000 UI anti-Xa06 29
- Innohep tinzaparine 2 500 UI anti-Xa025 ml 3 500 UI anti-Xa035 ml 4 500 UI anti- 29
- Xa045 ml 10 000 UI anti-Xa05 ml 14 000 UI anti-Xa07 ml 18 000 UI anti-Xa09 ml 29
- Lors de la mise en place dun traitement par HBPM quatre points sont à analyser pour 29
- Ainsi selon le patient lobjectif du traitement et lhéparine utilisée 1 ou 2 injections seront 29
- Fraxiparine Fraxodi nadroparine calcique 29
- Après injection par voie sous-cutanée la résorption du produit est rapide et proche de 100 29
- Le métabolisme seffectue essentiellement au niveau hépatique. 29
- Après injection la demi-vie de lactivité anti Xa est supérieure pour les HBPM 30
- Lélimination seffectue principalement par voie rénale sous forme peu ou pas métabolisée 30
- Fragmine daltéparine 30
- Après injection par voie sous-cutanée la résorption du produit est rapide et proche de 100 30
- Le métabolisme seffectue essentiellement au niveau hépatique. 30
- Après injection par voie sous-cutanée la demi-vie de lactivité anti-Xa est supérieure pour les 30
- HBPM comparativement aux HNF. Cette demi-vie est de lordre de 3 à 4 heures. Quant à 30
- HBPM. 30
- Lélimination seffectue principalement par voie rénale sous forme peu ou pas métabolisée 30
- Lovenox enoxaparine 30
- Après injection par voie sous-cutanée la résorption du produit est rapide et proche de 100 30
- Après administration sous-cutanée lactivité anti-IIa plasmatique est environ 10 fois plus 30
- Le métabolisme seffectue essentiellement au niveau hépatique. 30
- Après injection par voie sous-cutanée la demi-vie apparente délimination de lactivité anti-Xa 30
- HBPM. 31
- Lélimination de lénoxaparine et de ses métabolites seffectue par voie rénale mécanisme 31
- Innohep tinzaparine 31
- Après injection par voie sous-cutanée la résorption du produit est rapide et proche de 100 31
- Le métabolisme seffectue essentiellement au niveau hépatique. 31
- Après injection par voie sous-cutanée la demi-vie délimination de lactivité anti-Xa est 31
- Xa avec les HBPM. 31
- Lélimination seffectue principalement par voie rénale sous forme peu ou pas métabolisée 31
- Chez le sujet âgé la fonction rénale étant physiologiquement diminuée nous le verrons 31
- Il est ainsi indispensable dévaluer systématiquement la fonction rénale des sujets âgés de 31
- HBPM 6. 31
- Arixtra fondaparinux sodique 31
- Le fondaparinux est un pentasaccharide composé de cinq unités de sucre inhibiteur 31
- Linhibition du facteur Xa interrompt la cascade de la coagulation en inhibant aussi bien la 32
- En revanche le fondaparinux ninactive pas la thrombine facteur IIa et na pas deffet sur les 32
- La demi-vie délimination est denviron 17 heures chez les sujets sains jeunes et denviron 21 32
- 64 à 77 du fondaparinux est excrété par le rein sous forme inchangée. Compte tenu de la 32
- Comparée aux patients ayant une fonction rénale normale Clcr 80 mlmin la clairance 32
- 50 Clcr et 80 mlmin et en moyenne 2 fois inférieure chez les patients ayant une 32
- Pour résumer 32
- - Si Clcr 50mlmin Arixtra contre-indiqué et HBPM déconseillées curatif 32
- - Si Clcr 30mlmin HBPM curatif et Arixtra contre-indiqués HBPM déconseillées 32
- Les AVK sont au nombre de quatre répartis en deux classes 6 32
- Dérivés de lindanedione Previscan fluindione 20mg 32
- Coumariniques Sintrom acénocoumarol 4mg Mini-sintrom acénocoumarol 1mg 32
- Coumadine warfarine 2 et 5mg 32
- Ils agissent au niveau de lhépatocyte en inhibant la vitamine K époxyde-réductase enzyme 32
- La vitamine K réduite est le cofacteur dune carboxylase qui convertit lacide glutamique en 33
- Ainsi les AVK ont ainsi un effet anticoagulant indirect en empêchant la synthèse des formes 33
- De par ce mécanisme daction indirecte les AVK présentent un délai defficacité de 36 à 72 33
- La demi-vie des facteurs de coagulation vitamine K dépendant varie de 6 heures facteur VII 33
- Après arrêt de lAVK laction anticoagulante persiste environ 4 jours la vitesse de correction 33
- Previscan fluindione 20mg 33
- La fluindione est absorbée rapidement par le tube digestif. Dans le plasma elle est fortement 33
- Le pourcentage de la forme libre peut-être accru et le métabolisme hépatique peut-être 34
- La demi-vie de la fluindione est de lordre de 31 heures. Lélimination est urinaire sous forme 34
- Sintrom acénocoumarol 4mg Mini-sintrom acénocoumarol 1mg 34
- Lacénocoumarol mélange racémique des énantiomères R et S- est rapidement absorbé 34
- Les pics de concentration plasmatique et les aires sous la courbe sont proportionnels à la 34
- Les concentrations plasmatiques interindividuelles présentent une telle variabilité quaucune 34
- Lacénocoumarol est largement métabolisé en quatre métabolites dont la formation est 34
- 2C9 participe à 14 de la variabilité interindividuelle de la réponse pharmacodynamique de 34
- Lacénocoumarol est éliminé du plasma avec une demi-vie de 8 à 11 heures. Seule environ 34
- 0.2 de la dose est excrété sous forme inchangée dans lurine. Lexcrétion cumulée en une 34
- Dans une étude les concentrations plasmatiques de lacénocoumarol produisant un niveau 34
- Coumadine warfarine 2 et 5mg 34
- La warfarine est absorbée rapidement par le tube digestif. Dans le plasma elle est fortement 34
- Le pourcentage de la forme libre peut-être accru et le métabolisme hépatique peut-être 35
- La demi-vie de la warfarine est de lordre de 35 à 45 heures. Lélimination est urinaire sous 35
- Ces anticoagulants agissent aussi sur la cascade de coagulation mais contrairement aux AVK 35
- Ils sont au nombre de trois répartis en deux classes 6 35
- - Inhibiteur direct du facteur Xa Xarelto rivaroxaban 1015 et 20mg et Eliquis 35
- - Inhibiteur direct de la thrombine facteur IIa Pradaxa dabigatran 75 110 et 150mg 35
- Pradaxa dabigatran 75 110 et 150mg 35
- Le dabigatran étexilate substrat de la glycoprotéine P est une petite molécule sous forme de 35
- Après administration orale la conversion du dabigatran étexilate en dabigatran forme active 35
- La présence daliments naffecte pas la biodisponibilté du dabigatran étexilate mais retarde 35
- En revanche la biodisponibilité orale peut être augmentée de 75 lorsque lon ouvre 35
- La demi-vie terminale moyenne est de 11 heures chez des sujets sains. Après administration 36
- Le dabigatran est principalement éliminé par voie urinaire sous forme inchangée. 36
- Dans des études de phase I lexposition au dabigatran après administration orale de Pradaxa 36
- Comme le montre le tableau suivant Tableau 2 la demi-vie est donc prolongée en cas de 36
- Le résumé des caractéristiques du produit RCP précise désormais octobre 2011 que la 36
- Désormais il est également que la fonction rénale doit être évaluée au moins 1 fois par an ou 36
- Dautre part leffet de lâge sur lexposition du dabigatran a été confirmé dans létude RE-LY 36
- Xarelto rivaroxaban 1015 et 20mg 37
- Le rivaroxaban est un inhibiteur direct hautement sélectif du facteur Xa doté dune 37
- Le rivaroxaban est rapidement absorbé et les concentrations maximales sont obtenues 2 à 4 37
- Labsorption orale du rivaroxaban est presque totale et sa biodisponibilité orale est élevée 80 37
- Le niveau de liaison avec les protéines plasmatiques chez lHomme est élevé environ 92 à 37
- 95 la liaison se faisant essentiellement avec lalbumine sérique. Malgré cette forte liaison 37
- Sur lensemble de la dose de rivaroxaban administrée 23 environ subissent une dégradation 37
- La métabolisation du rivaroxaban se déroule via le CYP 3A4 le CYP 2J2 et des mécanismes 37
- Lélimination du rivaroxaban hors du plasma se fait avec une demi-vie terminale de 5 à 9 37
- Des concentrations plasmatiques plus élevées ont été observées chez les patients âgés 37
- Eliquis apixaban 25 et 5mg 37
- Lapixaban substrat de la glycoprotéine P est un inhibiteur oral puissant réversible direct et 37
- La biodisponibilité absolue de lapixaban est denviron 50 pour des doses allant jusquà 38
- 10mg. Lapixaban est rapidement absorbé et les concentrations maximales sont obtenues 3 à 38
- 4 heures après la prise du comprimé. Labsorption daliments na pas deffet sur lair sous la 38
- La liaison aux protéines plasmatiques est denviron 87 chez lhomme. 38
- Les voies délimination de lapixaban sont multiples. Environ 25 de la dose administrée chez 38
- Lexcrétion rénale compte pour environ 27 de la clairance totale. Une contribution 38
- La demi-vie est denviron 12 heures 6. 38
- Lors dun événement thromboembolique ponctuel le traitement initial repose généralement 38
- En raison du temps de latence daction de 2 à 3 jours des AVK ces derniers inhibant 38
- LANSM préconise une introduction de lAVK entre le premier et le deuxième jour de 38
- Le premier contrôle de lINR a lieu 48 heures - 12 heures après le début du traitement par 39
- AVK. Si le patient est hypersensible lINR sera déjà dans la zone cible et la dose devra être 39
- Les contrôles suivants ont lieu toutes les 24 à 48 heures jusquà ce que lon obtienne deux INR 39
- Contrairement aux AVK linstauration dun traitement par un AOD ne nécessite pas 39
- Si toutefois un relais héparine-AOD doit être fait 39
- - Le traitement par Pradaxa ou Xarelto commence entre 0 et 2 heures avant la prochaine 39
- - Le traitement par Eliquis commence à lheure où la prochaine injection parentérale devait 39
- En cas de chirurgie ou dactes médicaux invasifs on distingue deux cas de figure en fonction 39
- Pas darrêt de lAVK donc pas de relais par héparinothérapie 39
- Dans ces cas précédents on estime que les saignements sont peu fréquents de faible 40
- LINR doit alors se situer entre 2 et 3 pour que le geste soit réalisable. 40
- LAVK nest pas arrêté mais une surveillance de lINR et son maintien dans la zone 40
- Arrêt de lAVK 40
- Sans relais pré-opératoire par héparinothérapie en cas de risque de TEV considéré 40
- Arrêt de lAVK 24 heures avant le geste avec un INR inférieur à 1.5 1.2 en neurochirugie au 40
- Reprise de lAVK dans les 24-48 heures sous couverture éventuelle dune héparinothérapie à 40
- Sans relais pré-opératoire par héparinothérapie en cas de chirurgie ou acte invasif urgent 40
- 15 ou 12 en neurochirugie 40
- La mesure de lINR doit être réalisée à ladmission du patient. La conduite à tenir est alors la 40
- 5 mg de vitamine K CCP sauf si la correction de lhémostase est nécessaire pendant 40
- INR dans les 30 minutes suivant ladministration du CCP et avant la réalisation de la 40
- En cas dINR insuffisamment corrigé administration dun complément de CCP adapté à la 40
- INR 6 à 8 heures après lantagonisation 40
- Avec relais pré-opératoire par héparinothérapie en cas de risque de MTEV considéré 40
- J-5 arrêt de lAVK 40
- J-4 pas dAVK pas dhéparine 40
- J-3 une injection le soir dHBPM 41
- J-2 une injection le soir dHBPM - le matin suivant lHBPM utilisée 41
- J-1 une injection le matin uniquement pour limiter le risque hémorragique lors de 41
- Lintervention aura lieu lorsque lINR est inférieur à 1.5 1.2 en neurochirurgie. 41
- Reprise de lAVK dans les 24-48 heures post-opératoire sous couverture éventuelle dune 41
- Traitement initial par Pradaxa 41
- Première injection dHBPM 12 heures après la dernière prise de Pradaxa dans le cadre 41
- Première injection dHBPM 24 heures après la dernière prise de Pradaxa dans le cadre 41
- Chirurgies ou actes invasifs programmés 41
- Le tableau suivant Tableau 3 récapitule les règles darrêt du traitement 41
- Chirurgies ou actes invasifs non programmés 41
- Si une intervention urgente est nécessaire le traitement par Pradaxa doit être 41
- Traitement initial par Xarelto 42
- La première dose danticoagulant parentéral doit être administrée à lheure à laquelle la dose 42
- Chirurgies ou actes invasifs programmés 42
- Si une chirurgie ou un acte invasif est requis le traitement par Xarelto doit être interrompu 42
- Chirurgies ou actes invasifs non programmés 42
- Si le geste ne peut être différé la majoration du risque hémorragique doit être évaluée au 42
- Traitement initial par Eliquis 42
- La première dose danticoagulant parentéral doit être administrée à lheure à laquelle la dose 42
- Chirurgies ou actes invasifs programmés 42
- - Si risque hémorragique faible interventions pour lesquelles toute hémorragie 42
- - Si risque hémorragique modéréélevé interventions pour lesquelles la probabilité dune 42
- Chirurgies ou actes invasifs non programmés 42
- Si cette intervention ne peut pas être retardée des précautions doivent être prises en tenant 42
- Que ce soit dans le cadre dune intervention programmée ou non une reprise du NACO dès 42
- Pendant la fenêtre thérapeutique un relais par une héparine sera ou non réalisé suivant 42
- Dans quels cas faire ce relais 43
- INR instable 43
- Problème logistique pour surveiller lINR 43
- Antécédents dhémorragies cérébrales sous AVK 43
- Traitements concomitant responsable de fluctuations importantes de lINR 43
- Arrêt de lAVK avant dinstaurer lAOD 43
- Il ny a pas de temps de latence entre larrêt de lAVK et la prise de lAOD. Suivant lAOD 43
- Relais par Xarelto 43
- INR 3 chez les patients traités en prévention des AVC et des embolies systémiques ou en 43
- INR 2.5 dans le contexte de TVP et EP et dans le cadre de la prévention des récidives sous 43
- Lors du passage des AVK à Xarelto les valeurs de lINR seront faussement élevées suite à la 43
- Relais par Pradaxa INR 2 43
- Relais par Eliquis INR 2 43
- Ces relais ne nécessitent pas de contrôle dINR ensuite. 43
- Traitement initial par Pradaxa 43
- Débuter lAVK avant larrêt du Pradaxa 43
- Linitiation du traitement par AVK doit être adaptée en fonction de la Clcr 43
- Clcr 50mlmin débuter lAVK 3 jours avant larrêt du Pradaxa 43
- 30 Clcr 50mlmin débuter lAVK 2 jours avant larrêt du Pradaxa 43
- Une fois le traitement par Pradaxa interrompu des mesures fiables de lINR peuvent être 43
- Traitement initial par Xarelto 44
- Administration conjointe AVKXarelto jusquà un INR 2 44
- Lors des deux premiers jours du relais lAVK doit être utilisé à sa posologie initiale standard 44
- Traitement initial par Eliquis 44
- Administration conjointe AVKEliquis jusquà un INR 2 44
- Le traitement par Eliquis doit être poursuivi pendant au moins 2 jours après le début du 44
- Les anticoagulants sont indispensables dans toutes les situations de thrombose ou de risque 44
- Une veine thrombose veineuse profonde et sa complication grave lembolie pulmonaire 44
- Une artère principalement au niveau cérébral accident vasculaire cérébral ischémique 44
- Les anticoagulants que nous traitons sont administrés dans la prévention et le traitement des 44
- La TVP correspond à loblitération du flux sanguin dune veine profonde par un caillot sanguin 44
- MTEV lautre étant la complication immédiate de la TVP lembolie pulmonaire. 45
- Trois éléments induisent la formation dune TVP la triade de Virchow Figure 6 qui doit son 45
- La lésion pariétale plus précisément laltération de lendothélium veineux couche la plus 45
- Lanomalie du flux sanguin cest-à-dire la stase veineuse. Dans ce cas le sang dans les 45
- Lhypercoagulabilité cest-à-dire lactivation des facteurs de coagulation favorisée par les 45
- Des examens complémentaires sont nécessaires à la confirmation du diagnostic 45
- Dune part le dosage des D-dimères plasmatiques produits de dégradation de la fibrine 45
- Dautre part lécho-Doppler veineux qui permet létude morphologique de la veine. En cas 45
- Parmi les facteurs de risques on retrouve lâge lobésité linsuffisance cardiaque ou 46
- La majorité des TVP anciennement nommées phlébites siège au membre inférieur mollets 46
- Classiquement elle est associée à un œdème dur et localisé responsable dune augmentation 46
- Sous traitement anticoagulant le caillot se résorbe plus ou moins complètement. Il peut 46
- En labsence de traitement la TVP peut évoluer vers une embolie pulmonaire. Le caillot 46
- Une embolie pulmonaire est une obstruction partielle ou totale dune artère pulmonaire par 46
- Le caillot se forme au cours dune TVP. Il se détache de la paroi veineuse et par contraction du 46
- Une EP est évoquée devant toute douleur thoracique ou dyspnée non formellement 46
- - Douleur thoracique dun côté qui augmente à linspiration 46
- - Des difficultés à respirer dyspnée respiration rapide et courte 47
- - Parfois une toux et des crachats avec du sang. 47
- Pour un patient donné la probabilité clinique dune embolie pulmonaire est estimée à laide 47
- Les facteurs de risques sont ceux de la TVP et la triade de Virchow en explique la plupart 47
- La fibrillation auriculaire ou atriale le plus fréquent des troubles du rythme cardiaque est 47
- On parle de fibrillation auriculaire 47
- - paroxystique durée inférieure à 7 jours généralement 48h retour spontané en rythme 47
- - persistante durée de 1 semaine à 1 mois nécessité dune cardioconversion pour restaurer 47
- - permanente de durée supérieure à 1 mois échec de la régularisation ou décision de laisser 47
- Lorsquelle est symptomatique 23 des patients la FA se manifeste par des palpitations une 47
- La principale complication est thrombo-embolique lAVC. La FA est également une cause 47
- Un AVC est dû à une modification de lirrigation sanguine du cerveau impliquant le plus 48
- Les trois causes principales des AVC ischémiques sont 48
- Lathérosclérose des artères cervicales 48
- Lathérosclérose des artères intracrâniennes ou de laorte 48
- Les embolies dorigine cardiaque arythmie par fibrillation auriculaire infarctus du 48
- Certains infarctus cérébraux restent de cause indéterminée. 48
- Les manifestations cliniques sont variables souvent associées et dépendent du territoire 48
- Pour les AVC dorigine carotidienne troubles visuels céphalées hémiplégie 48
- En cas dischémie dans le territoire vertébrobasilaire troubles moteurs etou sensitifs 48
- Les examens complémentaires ont pour but de déterminer la cause et le mécanisme de 48
- Limagerie par résonance magnétique IRM cérébrale est lexamen de prédilection à 48
- Scanner cérébral sans injection de produit de contraste si laccès en urgence à lIRM est 48
- Autres examens électrocardiogramme à la recherche dun éventuel trouble du rythme 48
- Outre lâge qui augmente le risque dAVC les facteurs de risque des AVC ischémiques sont 49
- La qualité de la prise en charge initiale influe considérablement sur le pronostic et lévolution 49
- LIDM reste lune des pathologies médicales les plus fréquentes entre 100 et 120 000 49
- Français en sont victimes chaque année. LIDM est une nécrose ischémique du muscle 49
- Les conséquences de la nécrose myocardique sont de deux ordres 49
- Le myocarde nécrosé ou sévèrement ischémié cesse de se contracter. Le pouvoir de 49
- Le territoire nécrosé constitue un foyer dinstabilité électrique qui peut engendrer des 49
- La taille de linfarctus dépend du siège de lobstruction coronaire et des possibilités dune 49
- Les complications sont de quatre types 50
- Trouble du rythme 50
- Récidive dinfarctus 50
- Dysfonction du ventricule gauche 50
- Evolution de lathérosclérose. 50
- Lorsque la prise en charge est rapide et adéquate le taux de mortalité après IDM est de 50
- Un traitement préventif systématique des embolies pulmonaires est justifié en cas de 50
- Dans le cadre dune pose de prothèse de hanche ou du genou une diminution de la mobilité 50
- Les AVK représentent une classe thérapeutique indispensable dans le traitement et la 50
- Depuis 2009 de nouveaux anticoagulants oraux ont été mis sur le marché aux côtés des AVK 50
- Ainsi au cours du troisième trimestre 2013 même si le traitement par AVK reste majoritaire 51
- On relève à cette période les données suivantes 51
- Plus dun million de patients sous AVK 51
- 265 000 patients sous AOD 51
- Nous allons ainsi dresser la liste des anticoagulants qui peuvent être prescrits en fonction des 51
- Quel que soit lAVK les indications sont identiques. Cependant lINR cible varie selon 53
- Lindication 53
- La présence ou non dune prothèse valvulaire mécanique 53
- Les caractéristiques du patient. 53
- Le tableau suivant Tableau 6 regroupe ainsi tous ces paramètres 53
- La première indication des AOD en 2009 a été la prévention des TVP et des EP chez les 54
- En 2012 Xarelto et Pradaxa et plus tard Eliquis à des dosages supérieurs devenaient 54
- En septembre 2012 Xarelto obtenait une AMM en traitement des TVP et prévention des 54
- Les AOD existent donc sous différents dosages. Il faut ainsi être particulièrement vigilant en 54
- Comme nous lindiquons dans le tableau qui suit Tableau 7 les AOD nont pas tous les 55
- Situations à risques hémorragiques 55
- Comme nous venons de le voir la posologie des AVK et des AOD dépend de paramètres 56
- Leur posologie dépend également de lINR cible AVK et de lindication AOD. 56
- A partir des bases de données du Système National dInformation Interrégimes de lAssurance 56
- Maladie SNIIRAM lAssurance Maladie est en mesure de communiquer le nombre de 56
- Un tiers des patients sous AOD et plus de 40 de ceux sous AVK se situent dans la tranche 57
- Les anticoagulants ne sont pas sans risques chez les patients âgés souvent polymédiqués 57
- Or selon une étude de lAssurance Maladie que nous aborderons ci-après sur le dernier 57
- Un consensus dexperts de la SFGG et de la SFC sur la prise en charge de la fibrillation atriale 57
- Les scores Hemorr hages et HAS-BLED évaluation du risque hémorragique. Le premier a 57
- 66 ans développant moins précisément les comorbidités du sujet âgé chutes ou troubles 57
- Le score CHA DS VASc évaluation du risque thrombotique dont lâge 75 ans est lun 57
- Lanticoagulation doit alors être discutée selon une balance bénéficerisque analysée à laide 57
- AOD. 57
- Si actuellement il nexiste pas de scores de risque hémorragique spécifique avec les AOD les 57
- Depuis 2009 les AOD auparavant nommés NACO sont commercialisés aux côtés des AVK 58
- France suite à larrivée de ces nouveaux anticoagulants. Elle met ainsi en lumière une 58
- Les analyses suivantes concernent la période du 1 octobre 2012 au 30 septembre 2013 58
- Figure 7. 58
- A partir du premier trimestre 2012 on constate 58
- A partir de la fin dannée 2012 on constate 58
- 5 000 patients sous AOD sont concernés. 59
- A partir du premier trimestre 2013 on constate 59
- Au troisième trimestre 2013 on constate 59
- Au début de la période observée laugmentation du nombre de patients concernés par les 59
- AOD en première et seconde intention pourrait sexpliquer dans un premier temps par la 59
- La baisse par la suite des prescriptions dAOD en première et seconde intention témoigne 59
- HAS et lAssurance Maladie auprès des médecins concernant les AOD. 59
- Sagissant des changements de traitement la HAS et lANSM ont indiqué quil nexiste pas 59
- A cette même période de référence lAssurance Maladie recense un nombre de patients 59
- Les AOD devraient donc être réservés aux patients pour lesquels 59
- INR difficile à maintenir dans la zone thérapeutique malgré une observance correcte 59
- En cas de contre-indication 59
- En cas de mauvaise tolérance 59
- En cas de refus des contraintes ou dimpossibilité à les assumer liées à la surveillance de 59
- Les héparines et les AVK sont des médicaments emblématiques de liatrogénèse. En effet il 60
- Début 1900 Lhistoire de la découverte des AVK montre quils étaient un poison à 60
- Lhistoire de la médecine et de la pharmacopée depuis lantiquité connait lambivalence de 60
- 1948 Observation de plaquettes sous héparine non fractionnée. 60
- 1958 Embolies artérielles caillots blancs pendant un traitement IV dhéparine. 60
- 1994 Découverte des anticorps dirigés contre le complexe facteur plaquettaire 4- 60
- 1996 Gangrène veineuse et rôle 18. 60
- 2007 Les AVK sont à lorigine de la plus forte incidence dhospitalisation pour effets 60
- Il existe également un risque potentiel de mésusage et donc daccidents iatrogéniques avec 60
- De leur nouveauté 60
- Des dosages différents en fonction des indications en traitement prophylactique ou curatif 60
- De labsence de surveillance biologique pouvant impliquer une moins bonne observance 60
- Des risques hémorragiques associés à linsuffisance rénale à lâge et un faible poids 60
- De lélargissement possible des indications compte-tenu de la facilité demploi des 60
- En 2011 lEnquête Nationale sur les Effets Indésirables ENEIS 1 et 2 a mis en évidence que 60
- Parmi les facteurs associés à ce risque élevé on peut citer le fait quen moyenne le temps 61
- Pour ces raisons une surveillance thérapeutique de lINR est nécessaire et lANSM est ainsi 61
- Il y a donc trois principaux risques auxquels est exposé un patient traité par anticoagulant 61
- Le risque majeur et le plus fréquent des anticoagulants est le risque hémorragique. 61
- Le risque daccident hémorragique est maximal durant les premiers mois du traitement. La 61
- La survenue dune hémorragie peut être spontanée ou traumatique associée ou non à un 61
- Hémorragie extériorisée non contrôlable par les moyens usuels 61
- Instabilité hémodynamique Pression Artérielle Systolique PAS 90mmHg ou diminution 61
- 65mmHg ou tout signe de choc 61
- Nécessité dun geste hémostatique urgent chirurgie radiologie interventionnelle 61
- Nécessité dune transfusion de culots globulaires 62
- Localisation menaçant le pronostic vital ou fonctionnel hémorragie intracrânienne 62
- Si aucun de ces critères nest présent lhémorragie est qualifiée de non grave. 62
- On peut distinguer deux catégories dhémorragie 62
- Hémorragie externe 62
- Hémorragie interne plus difficile à mettre en évidence car le saignement nest pas 62
- Nous allons donc citer les différents signes annonciateurs qui doivent rendre le patient 62
- Le premier signe et commun aux deux types dhémorragies dans le cadre dun traitement par 62
- AVK est bien entendu un INR supérieur à la normale haute fixée par le médecin. 62
- Il est important de dire au patient que dans une situation comme dans lautre il doit 62
- Les différents signes visibles même sils semblent mineurs qui doivent faire soupçonner un 62
- Saignement des gencives 62
- Saignement de nez 62
- Hémorragie conjonctivale œil rouge 62
- Apparitions dhématomes 62
- Présence de sang dans les urines ou dans les selles ou selles noires 62
- Vomissements ou crachats sanglants 62
- Règles anormalement abondantes 62
- Saignement qui ne sarrête pas. 62
- Les différents signes pouvant évoquer un saignement interne non visible sont les suivants 62
- Fatigue inhabituelle 62
- Essoufflement anormal 62
- Pâleur inhabituelle et inattendue 63
- Malaise inexpliqué 63
- Mal de tête ne cédant pas au traitement. 63
- Un accident thrombo-embolique est un accident qui résulte de lobstruction dun vaisseau 63
- Dans le cadre dun traitement par anticoagulant il est principalement causé par un sous- 63
- Héparines 63
- Les patients traités par héparine sont exposés aux risques de thrombopénie. 63
- Il existe deux types de Thrombopénie Induite par Héparine TIH Tableau 10 63
- TIH de type I Interaction directe de lhéparine avec les plaquettes précoce et fréquente 63
- 10-20 asymptomatique. 63
- Thrombopénie modérée plaquettes 100 GL 63
- TIH de type II Mécanisme immunoallergique tardif entre le 5 et le 8 jour et rare 63
- 1-5 traduit par des accidents thrombotiques graves. 63
- Thrombopénie sévère plaquettes 100 GL 63
- Nous développerons ici la forme la plus grave de TIH la TIH de type II 22 64
- La TIH de type II correspond à une thrombopénie dorigine immune décrite pour la première 64
- IgG le plus souvent avec le facteur 4 plaquettaire F4P libéré par les plaquettes en présence 64
- La TIH est un évènement rare 22. Chez les patients traités par HNF la fréquence de la TIH 64
- Les principaux facteurs de risque de TIH de type II sont HNF exposition antérieure à une 64
- AVK 64
- Fluindione effets indésirables immunoallergiques associants des atteintes de plusieurs 64
- Coumadine 4 diarrhées 64
- AOD 4 64
- Dabigatran 64
- Elévation des transaminases hépatiques 64
- Sécrétions des plaies. 64
- Rivaroxaban et Apixaban 64
- Nausées vomissements constipations diarrhées bouche sèche 64
- Elévations des transaminases hépatiques ictères 64
- Eruptions cutanées et prurits 64
- Œdèmes 64
- Douleurs des extrémités céphalées sensations vertigineuses 64
- Syncopes 65
- Sécrétions des plaies 65
- Hypotension artérielle tachycardies 65
- Insuffisance rénale. 65
- La surveillance biologique commune aux héparines est la numération plaquettaire. Elle se fait 65
- Avant la première injection dHNF un contrôle de la numération plaquettaire doit être fait 65
- Compte tenu du caractère peu prévisible de leffet en fonction de la dose injectée une 65
- - le temps de Céphaline Activée TCA temps de coagulation à 37C dun plasma citraté 65
- B respectivement les facteurs VIII et IX potentiellement responsable dun risque 65
- Temps du patient ou temps du témoin 6 secondes 65
- - lactivité anti-Xa héparinémie pas nécessaire sauf quand préexiste un allongement du 65
- TCA déficit en facteur XII ou présence dun anticoagulant circulant dans le contexte dun 65
- Le traitement par HBPM peut saccompagner dune complication rare mais grave comme 66
- Lapparition dune TIH constitue une situation durgence nécessitant un avis spécialisé. Toute 66
- Ainsi suite aux récentes Recommandations de Bonne Pratique sur la prévention et le 66
- - exposition 6 mois à un HNF ou une HBPM compte tenu de lincidence des TIH 66
- 0.1 voire 1. 66
- - comorbidités importantes cancer notamment compte tenu de la gravité 66
- Dans ces deux situations le contrôle de la numération plaquettaire est identique à celui dans 66
- Compte tenu de lincidence des TIH plus faible 0.1. 66
- Dautre part il est important de renseigner létat des fonctions rénales et hépatiques car 66
- Lutilisation du fondaparinux ne nécessite aucun contrôle de routine en terme de 66
- Les AVK ont une marge thérapeutique étroite. La posologie optimale ne peut être déterminée 67
- Les paramètres mesurés sont 67
- Le temps de Quick TQ paramètre biologique exprimé en secondes explorant lactivité 67
- Le taux de prothrombine TP TP expression en pourcentage du temps de Quick du 67
- Une baisse du TP donc un allongement du TQ dans le sang indique un risque hémorragique. 67
- A linverse une hausse du TP augmente le risque de formation de caillots et donc le risque de 67
- Chez les patients traités par AVK la zone defficacité thérapeutique quil faut atteindre et 67
- TP denviron 20 à 40 soit un INR entre 2 et 4.5. 67
- LInternational Normalized Ratio INR mode dexpression du TQ qui tient compte de la 68
- Avec 68
- TQ le temps de Quick mesuré pour le plasma du patient à tester 68
- TQ le temps de Quick témoin TP 100 68
- ISI lindice de sensibilité international spécifique du réactif thromboplastine utilisé. Il 68
- La surveillance de routine dun traitement par AVK repose sur le contrôle de lINR la dose 68
- Les AOD se caractérisent quant à eux par labsence de possibilité de surveillance de lanti- 68
- Parallèlement lAssurance Maladie a souhaité réaliser une étude complémentaire à partir 68
- En effet avant toute prescription dAOD il est nécessaire de faire un bilan de la fonction 68
- Or sur le dernier trimestre 2012 près de 10 des patients débutant un traitement par AOD 69
- Selon létude de lAssurance Maladie sur le dernier trimestre 2012 près de 10 des patients 69
- Les anti-thrombotiques doivent être utilisés avec précaution à plus forte raison lorsquils sont 69
- Certains médicaments ou classes thérapeutiques sont susceptibles de favoriser la survenue 69
- II les AINS HBPM HNF la ciclosporine le tacrolimus et le triméthoprime. La survenue dune 69
- HBPM 69
- Chez les sujets de moins de 65ans aux doses curatives dHBPM et chez le sujet âgé de plus de 69
- 65 ans quelle que soit la dose dHBPM 69
- Associations déconseillées 69
- - Acide acétylsalicylique aux doses antalgiques antipyrétiques et anti-inflammatoires 69
- - AINS voie générale. Surveillance étroite si lassociation ne peut être évitée. 69
- - Dextran 40 voie parentérale 69
- Chez les sujets de moins de 65ans aux doses préventives dHBPM il ny a pas de contre- 69
- HNF 70
- Associations déconseillées 70
- - Acide acétylsalicylique aux doses antalgiques antipyrétiques et anti-inflammatoires 70
- - AINS voie générale. Surveillance étroite si lassociation ne peut être évitée. 70
- - Dextran 40 voie parentérale 70
- Précautions demploi 70
- - AVK 70
- - AOD 70
- - AINS 70
- - Antiagrégants plaquettaires 70
- Les médicaments susceptibles dinteragir avec les AVK sont nombreux comme en témoigne le 70
- Ainsi si un autre traitement doit être débuté modifié ou supprimé il est nécessaire 70
- Contre-indication commune aux AVK 71
- - Acide acétylsalicylique à doses anti-inflammatoires 1gprise etou 3gjour 71
- - Acide acétylsalicylique à doses antalgiques ou antipyrétiques 500mgprise etou 71
- 3gjour en cas dantécédent dulcère gastro-duodénal 71
- - AINS pyrazolés phénylbutazone 71
- - Miconazole utilisé par voie général ou en gel buccal 71
- - Millepertuis 71
- Contre-indication spécifique à la fluindione 71
- - Hypersensibilité ou intolérance au gluten en raison de la présence damidon de blé 71
- Associations déconseillées 71
- - Autres AINS si lassociation savère indispensable une surveillance clinique et biologique 71
- - Acide acétylsalicylique à doses antalgiques ou antipyrétiques 500mgprise etou 71
- 3gjour en labsence dulcère gastro-duodénal 71
- - Acide acétylsalicylique à doses anti-agrégantes 50mg à 375mgjour en cas dantécédents 71
- - 5-fluorouracile le tégafur ou la capecitabine 71
- La co-prescription avec les antibiotiques nécessite également un contrôle précoce de lINR. 71
- De nombreux cas daugmentation de lactivité des anticoagulants oraux ont été rapportés 71
- Le contexte infectieux ou inflammatoire marqué lâge et létat général du patient 71
- Dans ces circonstances il est difficile dattribuer le déséquilibre de lINR à la pathologie 71
- Certaines classes dantibiotiques sont davantage impliquées fluoroquinolones macrolides 71
- La co-prescription avec les anticancéreux représente un problème particulier. En raison de 72
- Contrairement aux idées reçues la prescription des AOD ne saccompagne pas dun moindre 72
- Contre-indications commune aux AOD 72
- Traitement concomitant avec dautres anticoagulants par exemple HNF HBPM dérivé de 72
- Contre-indication spécifique au dabigatran 73
- Traitement concomitant avec les inhibiteurs puissants suivant de la P-gp kétoconazole 73
- Associations déconseillées 73
- - Inhibiteurs puissants du CYP 3A4 et de la P-gp antifongiques azolés kétoconazole 73
- - Inducteurs du CYP 3A4 et de la P-gp rifampicine phenytoine carbamazépine 73
- - Acide acétylsalicylique quelle que soit lindication et la dose 73
- - AINS 73
- - Antiagrégants plaquettaires 73
- Associations déconseillées spécifique au dabigatran 73
- - Inhibiteurs faibles à modérés du CYP 3A4 et de la P-gp amiodarone diltiazem verapamil 73
- - ISRS IRSNA 73
- - IPP 73
- Comme on le note dans le tableau ci-dessus Tableau 13 dabigatran et rivaroxaban sont 73
- Il convient donc au-delà des strictes recommandations officielles dêtre particulièrement 73
- Si les héparines et les AOD ne présentent pas dinteractions alimentaires il en est autrement 73
- Lorsquun patient nécessite un traitement anticoagulant sous AVK il est indispensable de 74
- Sources de vitamine K 74
- La forme la plus importante des vitamines K est la phylloquinone ou vitamine K1 dorigine 74
- Les légumes verts sont la source principale de phylloquinone alimentaire alors que les 74
- La flore intestinale produit dans le côlon des quantités importantes de ménaquinones mais il 74
- Absorption 74
- Les différents types de vitamines K ne sont pas absorbés de la même façon du fait de leur 74
- Recommandations 75
- La majorité des agences alimentaires recommandent aux alentours de 1µg de vitamines K par 75
- Les recommandations actuelles ne font pas la différence entre les apports de phylloquinones 75
- Ainsi lAFSSA et le CIQUAL ont établi un tableau classant les aliments en fonction de leur 75
- En tête de liste des aliments avec lesquels il faut être vigilant nous retrouvons les légumes 75
- La dénutrition est un état pathologique qui survient lorsque les apports protéino- 75
- Lorsque les apports sont inadaptés en plus dêtre insuffisants on parle de malnutrition. 75
- La dénutrition peut avoir diverses origines et peut associer une étiologie organique 75
- - Diminution ou restriction des apports alimentaires âge perte dappétit problèmes bucco- 75
- - Malabsorption des nutriments maladie cœliaque maladie de Crohn suite dune 75
- - Hypercatabolisme augmentation des besoins énergétiques souvent liée à une maladie 75
- - Perturbations psycho-sociales dépression solitude revenus insuffisants isolement. 75
- La dénutrition touche toutes les populations celles des pays en voie développement et des 76
- France 26 la dénutrition est un problème majeur de santé publique qui touche tous les 76
- La dénutrition saccompagne alors dune diminution de la masse maigre de la masse 76
- Les conséquences sur lorganisme et sur laspect psychologique sont alors multiples 29. Il en 76
- On note enfin une modification de la pharmacocinétique des médicaments par diminution de 76
- Or comme nous lavons vu précédemment les médicaments anticoagulants présentent pour 76
- Si dans le cas dun traitement par héparines ou AOD il ny a pas dinteractions recensées en 76
- La liste suivante concernant les interactions entre AVK et la phytothérapie nest pas 76
- Implication dans des surdoses dAVK et des hémorragies 77
- - Canneberge Vaccinium macrocarpon 77
- - Ginseng Panax ginseng On a démontré un effet adaptogène ce qui permet à lorganisme 77
- - Ginkgo Ginkgo biloba On a démontré un effet anti-ischémique et antiradicaux libres un 77
- - Palmier de Floride Serenoa repens 77
- - Pamplemousse Citrus paradisi le fruit contient des furanocoumarines et des flavonoides 77
- Implication dans une réduction de leffet des AVK et laugmentation du risque de thrombose 77
- - Millepertuis Hypericum perforatum Utilisé par voie orale en cas de dépressions légères et 77
- A linverse une interruption brutale de la prise de millepertuis peut entraîner une 77
- Il sagira donc dêtre vigilant au comptoir lors dune demande spontanée ou dun conseil en 77
- On peut citer Permixon 160mgcomprimé de Palmier de Floride extrait lipidostérolique 77
- Bion 3 Sénior 20mgcomprimé de Ginseng extrait Ginkor Fort 14mggélule de Ginkgo 77
- Tanakan 40 mgcomprimé ou 40mgml de Ginkgo extrait standardisé Cys-control médical 77
- 36mg de proanthocyanidine flavonoides extraits de la Canneberge Mildac 300 ou 77
- 600mgcomprimé de Millepertuis extrait. 77
- A quel âge un individu est-il âgé un vieux ou un senior En 1989 lOMS considérait quil 78
- Grâce aux progrès sanitaires et médicaux notamment en cardiologie et cancérologie 78
- Le vieillissement de la population vient souligner laugmentation avec lâge de la fréquence 78
- Trois principaux facteurs expliquent laugmentation de la fréquence des accidents 78
- Au 1 janvier 2060 si les tendances démographiques observées jusquici se prolongent la 78
- France métropolitaine comptera 736 millions dhabitants soit 118 millions de plus quen 78
- 2007 date du dernier recensement. Cette projection est basée sur un scénario dit central 78
- Le vieillissement de la population française est aujourdhui bien connu et inéluctable comme 79
- Cet accroissement significatif est la résultante de deux phénomènes 34 79
- - Dune part le vieillissement de la génération baby-boom augmentation importante 79
- 1945 et 1975 qui crée un nouvel effet socio-économique le papy-boom et le début du 79
- - Dautre part laugmentation constante de lespérance de vie à la naissance. Ainsi en 2011 79
- La pyramide des âges de la France métropolitaine de 2060 renvoie limage dune répartition 79
- Lempreinte des grands chocs démographiques passés aura disparu de la pyramide des âges 80
- Jusquen 2035 la proportion de personnes âgées de 60 ans ou plus progressera fortement 80
- Après 2035 leur part devrait continuer à progresser mais de façon plus modérée. Tableau 80
- Solde migratoire issu de la projection. 80
- Chiffre pour lannée 2059. Les projections sarrêtent au 1er janvier 2060. Le solde naturel 80
- Jusquen 2035 le nombre de personnes de plus de 60 ans augmentera fortement les 80
- Entre 2035 et 2060 la part des 60 ans ou plus devrait continuer de progresser mais plus 80
- Alors que 21 de la population résidant en France métropolitaine avait 60 ans ou plus en 80
- 2007 cette proportion serait de 31 en 2035 et de 32 en 2060. 80
- La fragilité est un concept récent en gériatrie. Son émergence résulte de la grande diversité 81
- Le syndrome de fragilité nest pas lié à une maladie déterminée mais selon Karunananthan se 81
- Plusieurs critères de plus en plus fréquent avec lâge sont signes de fragilité 36 81
- - Physique perte de poids involontaire faiblesse généralisée activité réduite diminution 81
- - Psychiques et cognitifs délire démence dépression 81
- - Biologiques hypoalbuminémie modification des facteurs de coagulation 81
- - Autres hospitalisation polymédication notamment de médicaments sédatifs. 81
- Le syndrome de fragilité est ainsi un marqueur de risque accru de mortalité et dévénements 81
- 37 et dentrée en institution. 81
- Lâge est un déterminant de fragilité mais nexplique pas à lui seul ce syndrome car à âge 81
- Les syndromes gériatriques ont été décrits pour la première fois dans les années 1980. Il sagit 81
- - Une fréquence qui augmente avec lâge etou observés seulement chez les sujets âgés 82
- - Une origine multiple des facteurs favorisants chroniques incluant les effets du 82
- - Deux conséquences fréquentes le risque de décompensation fonctionnelle source de 82
- - Une prise en charge multifactorielle et pluridisciplinaire qui requiert une approche globale 82
- Les syndromes gériatriques les plus fréquemment retrouvés dans la littérature sont les 82
- Les syndromes gériatriques sont ainsi des situations cliniques particulières se caractérisant 82
- On remarque une corrélation entre les différents syndromes gériatriques classiquement 82
- Liatrogénie médicamenteuse est au cœur de ses syndromes. Elle est à lorigine de certains 83
- Par exemple 83
- - les éventuels troubles mnésiques de la personne âgée sont responsables derreurs 83
- - Lexistence dun trouble visuel dont lincidence augmente avec lâge comme un problème 83
- - Les troubles de la coordination motrice les tremblements les déformations digitales 83
- - Les éventuels troubles de déglutition rendent plus difficile ladministration orale de certains 83
- Par ailleurs les patients parkinsoniens atteints de la maladie dAlzheimer ou encore les 83
- La prise en charge de la personne âgée relève dune évaluation globale médicale 83
- Une réduction des réserves fonctionnelles liées au vieillissement et aux maladies 83
- Des facteurs aigus de décompensation qui projettent lindividu dans une situation 83
- Le syndrome de fragilité se caractérise par un risque permanent de décompensation 84
- Une cause médicamenteuse doit être systématiquement évoquée devant toute altération de 84
- Si le symptôme est récent quel est le dernier médicament introduit 84
- Quels sont les médicaments potentiellement pourvoyeurs de ces symptômes en tenant 84
- Ces médicaments sont-ils indispensables si oui existe-t-il une alternative 39 84
- La délitescence du lien social entourage ou aidant ne peut que nuire au capital social et 84
- En effet une personne âgée vivant seule à domicile à plus de risque de se trouver en difficulté 84
- Cette rupture du lien social peut venir également dun conjoint dépendant qui use 84
- Le retrait de la vie sociale en fin dactivité professionnelle ou en raison de problèmes de 84
- Enfin lisolement géographique arrêt de la conduite et manque de transports de proximité 84
- La dépendance est définie comme le besoin daide des personnes de 60 ans ou plus pour 84
- Le vieillissement de la population française conduira dans les années à venir à une 84
- Quel que soit le scénario retenu on remarque une augmentation plus prononcée du nombre 85
- Lâge moyen des personnes dépendantes augmenterait fortement entre 2000 et 2040 86
- Plusieurs grilles dévaluation sont utilisées pour mesurer la dépendance chacune mettant 86
- Parmi elles la grille Autonomie Gérontologie Groupes Iso-Ressources AGGIR Annexe 9 qui 86
- GIR. Cet outil multidimensionnel comporte 10 variables dactivités corporelles et mentales 86
- Le degré dautonomie pour chacune des 10 activités fondamentales est représenté par une 86
- Ainsi il a été défini le codage suivant 86
- A fait seul totalement habituellement et correctement 86
- B fait partiellement ou non habituellement ou non correctement 86
- C ne fait pas. 86
- Par lévaluation de leur capacité ou incapacité grâce à un questionnaire précis cet outil 86
- Forte perte dautonomie 86
- Perte dautonomie partielle 86
- Absence de perte dautonomie 86
- A partir des réponses obtenues un calcul de score est réalisé et classe les personnes âgées en 86
- La dépendance lourde correspond aux GIR 1 et 2 86
- La dépendance partielle correspond aux GIR 3 et 4 86
- La non-dépendance correspond aux GIR 5 et 6. 42 86
- Une fois le classement effectué lAPA peut être ou non attribuée. Elle tient compte 87
- Les modifications du contexte de vie de lenvironnement familial peuvent fortement 87
- Une cause notable de fragilisation du sujet âgé est lhospitalisation et sa sortie. En effet la 87
- Iatrogénie ce terme vient du grec iatros médecin et génes engendré. Littéralement ce mot 87
- Le concept de iatrogénèse remonte à lAntiquité avec Hippocrate de Cos 459 av. J.-C.-370 av. 87
- J.-C considéré comme le père de la médecine. Son primum non nocere locution latine qui 87
- Au XVIe siècle Paracelse 1493-1541 alchimiste et médecin parfois considéré comme le père 88
- Au 21 siècle la Haute Autorité de Santé HAS considère comme iatrogène les 88
- La notion est donc très générale qualifiant un trouble ou un effet non souhaitable consécutif 88
- Elle regroupe ainsi les événements survenus en ville officines cabinets médicaux domicile 88
- Liatrogénie a diverses origines les gestes thérapeutiques la réalisation dun examen la 88
- Nous aborderons ici plus spécifiquement liatrogénie médicamenteuse. 88
- La iatrogénie médicamenteuse selon la définition de lOMS 1969 regroupe Toute 88
- Liatrogénie médicamenteuse représente tous les incidents imputables à un médicament par 88
- Cette définition englobe donc les effets indésirables survenus lors de lutilisation du 88
- Liatrogénie médicamenteuse a été évaluée en France grâce aux structures de 89
- Risque 19 estimait le nombre annuel dhospitalisations dues à des effets indésirables 89
- Dans un tiers des cas les effets indésirables étaient considérés comme graves. Le nombre 89
- Un effet indésirable est défini par lOMS comme étant une réaction nocive et non voulue à 89
- Un effet indésirable peut être fréquent fréquence de survenue 5 occasionnel fréquence 89
- Deux paramètres sont à étudier en cas deffet indésirable la gravité et le caractère prévisible 89
- Effet indésirable grave 46 89
- Un effet indésirable dit grave est létale ou susceptible de mettre la vie du en danger ou 89
- Effet indésirable attendu 89
- Un effet indésirable dit attendu est mentionné dans le RCP. Il est en relation avec les 89
- Effet indésirable inattendu 46 90
- Un effet indésirable dit inattendu ou nouveau est un effet indésirable dont la nature 90
- Cet effet indésirable souvent inévitable doit faire lobjet dune déclaration. Les informations 90
- LANSM a défini lerreur médicamenteuse dans le domaine de la santé lerreur 90
- Les erreurs médicamenteuses sont à distinguer des effets indésirables des médicaments qui 90
- Une erreur médicamenteuse est donc évitable. Elle peut avoir plusieurs origines 90
- Médicamenteuse le médicament lui-même son association avec un autre médicament 90
- Humaine professionnels de santé prescription délivrance préparation des piluliers le 90
- Lenvironnement du patient 90
- Le circuit du médicament commande réception transport et livraison stockage 90
- Les effets pharmacologiques observés chez le sujet âgé peuvent être très différents de ceux 90
- Lâge saccompagne donc de modifications pharmacocinétiques pharmacodynamiques et 91
- Le vieillissement peut être défini comme lensemble des mécanismes qui font baisser la 91
- Cependant Rowe et Kahn chercheurs en gérontologie en ont décrit trois types 91
- Le vieillissement usuel ou habituel avec des atteintes dites physiologiques de certaines 91
- Selon Karunananthan se référant à un récent consensus international la fragilité consiste en 91
- Le vieillissement réussi ou optimal. Il est associé à la longévité labsence de pathologie et 91
- Le vieillissement pathologique comprend des morbidités dépression démence troubles 91
- Absorption 92
- Avec lâge labsorption orale est peu modifiée létat de la muqueuse gastrique nétant pas 92
- - Augmentation du pH gastrique car diminution de la sécrétion acide entrainant une possible 92
- - Diminution de la surface de la muqueuse digestive de la vidange gastrique de la motilité 92
- Les conséquences pharmacocinétiques se situeraient plus sur la vitesse dabsorption que la 92
- Enfin labsorption des formes orales liquides semble moins altérée que celles des solides car 92
- Les résorptions des voies dadministration intramusculaire et sous-cutanée sont diminuées 92
- Labsorption intraveineuse est inchangée avec lâge. 92
- Malgré latrophie de lépiderme et du derme labsorption transdermique est diminuée avec 92
- A noter que chez le sujet âgé il faut se méfier 92
- Distribution 93
- Le vieillissement engendre des risques daccumulation de certaines molécules par 93
- - sarcopénie chez le sujet âgé on note une fonte musculaire au profit de la masse grasse 93
- - diminution de la quantité totale deau de 10 à 15 après 80 ans entrainant une 93
- - hypoalbuminémie due à une diminution de la fonction rénale et de la capacité de 93
- Enfin une diminution du débit cardiaque estimée à 1 par an après 30 ans entraine une 93
- Métabolisme 93
- Toutes les modifications physiologiques de la fonction hépatique dues à lâge sont 93
- 03 à 15 par an à partir de 25 ans et du métabolisme hépatique des médicaments à forte 93
- Cependant lâge ne serait pas le seul facteur de variation du métabolisme interindividuel. En 93
- CYP2CP3 ont nécessité seulement 2mg par jour versus 31mg pour ceux sans lallèle 94
- CYP2CP3. Ainsi lâge a été un facteur déterminant associé au génotype. 94
- En conclusion actuellement les effets de lâge sur le métabolisme hépatique de médicaments 94
- Elimination 94
- Pour les médicaments à forte élimination rénale 60 de la dose administrée une 94
- Il convient dêtre vigilant avec les médicaments notamment à marge thérapeutique étroite 94
- Lélimination rénale est fonction de trois processus Figure 11 la filtration glomérulaire la 94
- Avec lâge lexcrétion rénale des molécules est modifiée par diminution de quatre facteurs 95
- Contrairement à la fonction hépatique il existe un paramètre prédictif de la fonction rénale 95
- On utilise donc la créatinine dans des formules mathématiques qui estiment la valeur du DFG. 95
- Ces formules incluent outre la créatininémie des paramètres anthropométriques âge sexe 95
- - Clcr endogène mLmin 95
- Clcr U x VP 95
- U créatininurie 95
- V volume des urines de 24 heures 95
- P créatininémie 95
- En pratique cette formule est assez difficile à calculer chaque jour chez la personne âgée car 95
- - Formule de Cockroft Gault mLmin 95
- Clcr k x 140 âge année x poids kg créatininémie µmolL 95
- Son estimation du DFG est meilleure si elle est rapportée à la surface corporelle soit 96
- Clcr mLmin173m Clcr mLmin x 173surface corporelle m 96
- - Formule Modification of the Diet in Renal Disease MDRD simplifiée mLmin 96
- DFG k x 186 x créatininémie µmolL x âge mgdL 96
- Le débat actuel repose sur la pertinence de ces formules pour un sujet âgé. En effet les 96
- Tableau 16 cette formule sous-estime le DFG chez le sujet âgé contrairement à la formule 96
- MDRD simplifiée qui elle permettrait une meilleure estimation. Il convient donc dêtre 96
- Ainsi quelle que soit la formule utilisée elle doit être interprétée avec prudence chez le sujet 96
- En pratique clinique toutes ces modifications pharmacocinétiques sont difficiles à prendre en 96
- Une synthèse des conséquences et les molécules concernées sont présentées dans le tableau 97
- La pharmacodynamie quant à elle sintéresse aux modifications de la relation du 97
- Elles touchent la sensibilité et le nombre de récepteurs à des médicaments entrainant une 98
- De plus lâge entraine une réduction progressive des mécanismes homéostatiques. Citons ici 98
- - Lefficacité des systèmes de régulation tensionnelle est moindre chez la personne âgée 98
- - La sensibilité du système nerveux central aux psychotropes contribue à majorer le 98
- SNC. 98
- - Le vieillissement du cœur en particulier la perte du contingent de cellules nodales peut 98
- 51. Laltération des systèmes de régulation de lhoméostasie et de la température corporelle 98
- II ou AINS. 98
- - La régulation de la glycémie est altérée avec notamment une diminution de sécrétion de 98
- - La fonction rénale étant diminuée avec lâge la personne âgée est plus exposée à la 98
- Ces données pharmacodynamiques ont conduit des gériatres des pharmaciens et des 98
- Que son vieillissement soit usuel réussi ou pathologique le sujet âgé du fait de son 99
- Ainsi a-t-il été établie une corrélation entre le nombre moyen de boites de médicaments 99
- Parallèlement une étude menée par le Collège des Economistes de Santé démontre que les 99
- Les projections de scénarii sur les dépenses de médicaments tendent à montrer que dici 99
- 2029 elles pourraient plus que doubler par rapport à 2004 pour les plus de 60 ans 25 99
- La polymédication est chez le sujet âgé habituelle et souvent légitime. Mais elle augmente le 99
- Selon la HAS trois anomalies de médication ont été décrites chez le patient âgé. En sinspirant 100
- Une récente étude 55 menée pendant 6 mois sur 200 patients admis dans 4 unités de soins 100
- Sur ces 200 patients dâge moyen 856 58 ans et dont la prévalence de linsuffisance rénale 100
- 1742 lignes de médicaments et 1146 pathologies et ont mis en évidence les trois anomalies 100
- - 228 de misuse 100
- - 309 d overuse 100
- - 463 d underuse 100
- Aucun des 4 facteurs étudiés âge sexe provenance et clairance de la créatinine selon 100
- Cockroft-Gault na été mis en lien avec la présence dune PMI contrairement à la 100
- Le résultat est le suivant les patients les plus polymédicamentés et les plus fragiles 100
- Près de 50 des patients ayant adhéré à létude sont concernés par une PMI résultat 100
- Lexcès de traitement overuse 100
- Il sagit de lutilisation de médicaments prescrits en labsence dindication pas dindication ou 100
- Dans le premier cas une Enquête Nationale sur les Effets Indésirables ENEIS réalisée en 101
- 2004 rapporte que la moitié des accidents iatrogènes graves nécessitant une hospitalisation 101
- Figure 14 Ces recommandations sont dautant plus importantes que chez le sujet âgé la 101
- Selon la HAS il est nécessaire de revoir régulièrement les indications et les traitements au 101
- Dans le second cas une enquête de 2001 a montré que les médicaments à SMR insuffisant 102
- La prescription inappropriée misuse 102
- Il sagit de la prescription inappropriée de médicaments dont le risque encouru est supérieur 102
- Le premier à avoir réfléchi à ce concept est Beers qui a établi dès 1991 aux Etats-Unis pour 102
- MPI en gériatrie a été établie par le centre régional de pharmacovigilance de Limoges en 102
- 2007 60. Les médicaments potentiellement inappropriés MPI sont des médicaments dont 102
- Fréquente en gériatrie liatrogénie médicamenteuse peut être limitée par une prescription 102
- Linsuffisance de traitement underuse 102
- Il sagit de labsence de prescription dun médicament efficace chez les sujets ayant une 102
- Cette situation peut être provoquée par une sous-prescription un sous-dosage ou encore un 102
- Cette insuffisance de traitement sexplique par différents facteurs 62 102
- - Sous-représentation des sujets âgés etou polypathologiques dans les essais cliniques 102
- - Difficulté dévaluer le rapport bénéficerisque chez cette catégorie de patients 103
- - Peur des prescripteurs de la survenue des effets indésirables médicamenteux chez cette 103
- Définition de lopinion ou intervention pharmaceutique 103
- Lintervention pharmaceutique IP est toute action initiée par un pharmacien qui induit 103
- Lors de lanalyse pharmaceutique dune prescription médicamenteuse le pharmacien 103
- Cet outil baptisé ACT-IP est depuis 2006 proposé via un site web www.sfpc.eu et des 103
- A travers un outil informatique de documentation et danalyse des interventions 103
- Aider le pharmacien au quotidien à recueillir et quantifier les interventions de pharmacie 103
- Standardiser les pratiques et quantifier lactivité principale de pharmacie clinique 103
- Favoriser la mise en commun des données pour la recherche épidémiologique 103
- Aider à lenseignement de la pharmacie clinique. 103
- Par ailleurs une déclinaison de la fiche dintervention pharmaceutique a été élaborée afin 103
- Cas concret CHBJ de Chaumont-en-Vexin 103
- Pour illustrer cette mise en évidence de la susceptibilité des personnes âgées aux effets 103
- Chaumont-en-Vexin confrontés aux résultats nationaux toutes classes ATC. Nous mettrons 104
- Etablie à partir des recommandations de la Société Française de Pharmacie Clinique SFPC 104
- En effet depuis janvier 2005 Monsieur Mounir Rhalimi pharmacien hospitalier au CHBJ a 104
- Une fois remplie cette intervention pharmaceutique est transmise au médecin qui décidera 104
- Dans un dernier temps cette intervention pharmaceutique est enregistrée sur le site Act-IP 104
- Données de létude 64 65 104
- La classe B01 se limitera ici aux molécules entrant dans notre sujet détude 104
- HNFHBPMFondaparinuxAVKAOD. 104
- Résultats de létude 104
- Toutes classes confondues en France près de 68 des demandes de modifications 105
- Les interventions pharmaceutiques relatives à la classe B01 au CHBJ sont majoritairement 105
- 6515. Le refus est à 11.17 et la problématique du non renseignement se pose 105
- En conclusion nous pouvons dire que les médecins valident la majorité des demandes de 105
- Ladaptation posologique est la première intervention soumise aux médecins pour les trois 105
- Ce fait se comprend par les changements physiologiques qui interviennent chez le sujet âgé 105
- Dune manière générale la posologie doit être réduite chez le sujet âgé du fait dune 106
- Le suivi thérapeutique et ladaptation posologique regroupent à eux deux plus de la moitié 106
- Cette remarque illustre une enquête épidémiologique réalisée en 2003 par lAFFSAPS 106
- 66 et nécessitait donc une adaptation posologique. 106
- Ces deux demandes majoritaires dinterventions requises par les pharmaciens hospitaliers au 106
- CHBJ nous font remarquer leur rôle intéressant dans lanalyse pharmaceutique qui met en 106
- Ce résultat est par ailleurs cohérent avec le graphique suivant 106
- Toutes classes confondues au niveau national on retrouve aux trois premières places des 107
- La classe B01 qui nous intéresse ici se distingue car dans lordre croissant des problèmes 107
- Les catégories overuse et misuse sont un point commun aux trois références 107
- Les antithrombotiques sont associés à un risque hémorragique élevé. Selon lANSM Ils 107
- Le bénéfice des traitements antithrombotiques est cependant mis en évidence par de 107
- Très peu dessais sont effectués chez la personne âgée alors quelle est la plus touchée par les 107
- En effet les âges moyens des utilisateurs danticoagulants en 2011 sont les suivants 718 ans 107
- 665 ans pour les AOD 68. En effet comme nous lavons étudié précédemment les 108
- Une étude réalisée à lhôpital Bichat 69 a décrit 130 accidents iatrogéniques graves déclarés 108
- Le fait quune majorité de ces accidents puissent être évités avec une surveillance accrue du 108
- Dans le cas suivant traité à lhôpital de Beauvais en 2015 nous allons décrire une situation 108
- Madame X 82 ans veuve et retraitée mère de cinq enfants. Elle vit seule à son domicile avec 108
- Elle pèse 47kgs pour 1m53 soit un indice de masse corporelle de 20.33kgm3. Elle est donc 108
- Ses antécédents médicaux sont les suivants 108
- - Hypertension artérielle HTA 108
- - Cardiopathie ischémique et arythmie complète par fibrillation auriculaire ACFA 108
- - Broncho-Pneumopathie Chronique Obstructive BPCO avec dilatation des bronches 108
- - Hernie hiatale 109
- - Hystérectomie 109
- Madame X na pas dallergie connue. Ni tabagisme ni alcoolisme ne sont connus. 109
- Ci-dessous le traitement de Madame X à son entrée à lhôpital 109
- Madame X a été admise aux urgences pour le motif suivant exacerbation de la dyspnée au 109
- Augmentation de loxygène à 2lmin par les ambulanciers 109
- Devant une exacerbation de BPCO les étapes de la prise en charge sont les suivantes 109
- - Apprécier la gravité en analysant la gazométrie artérielle qui permet dévaluer la fonction 109
- - Rechercher les diagnostics différentiels 109
- Infectieux 109
- Cardiaque Œdème Aigu du Poumon OAP FA 109
- Pulmonaire EP allergène pneumothorax cancer 110
- Iatrogène arrêt dun médicament ou de loxygénothérapie 110
- Pour cela le médecin prescrit un électrocardiogramme ECG une radiographie thoracique 110
- Le bilan de lexamen clinique est le suivant 110
- - Apyrétique 110
- - Pas de dyspnée évidente au repos la patiente termine ses phrases sans problèmes 110
- - Tousse grasse habituelle 110
- - Pas de cyanose pas de sueurs 110
- - A lauscultation souffle tubaire diffus et quelques râles crépitants 110
- - Pas de douleur thoracique pas de signe dinsuffisance cardiaque droite 110
- Les résultats des examens sont les suivants 110
- ECG 110
- - fréquence cardiaque à 76 battementsmin 110
- - Bloc auriculo-ventriculaire 1 110
- - Onde T négative 110
- Radiographie thoracique opacités alvéolaires diffuses 110
- Après un contrôle des constantes hémodynamiques et un bilan biologique les résultats sont 110
- - Gaz du sang pCO2 63 mmHg et pO2 80 mmHg hypoxémie hypercapnie et acidose 110
- - Augmentation de la protéine C réactive 5750 mgL syndrome inflammatoire 110
- - Augmentation des monocytes 1030 infection chronique surinfection pyocyanique 110
- - Augmentation du BNP 281 ngL 110
- Autres causes possibles délévation du BNP 110
- Angor instable IDM 110
- Hypertrophie ventriculaire gauche valvulopathies 110
- Surcharge volumétrique du ventricule droit EP HTAP poussée de BPCOetc 110
- Hyperthyroïdie hypoxie 111
- - Augmentation du TCA et diminution du TP traitement par rivaroxaban 111
- Sur avis du pneumologue Madame X est hospitalisée pour rester sous surveillance. Un bilan 111
- Une fois le diagnostic dembolie pulmonaire bilatérale posé une question se pose 111
- Pourquoi une embolie pulmonaire sous rivaroxaban 111
- Quelques rappels 111
- Le rivaroxaban est un anticoagulant oral direct inhibiteur du facteur Xa. Suivant les 111
- Chez les personnes âgées il ny a pas dajustement posologique nécessaire. 111
- En revanche sous rivaroxaban il est indispensable de contrôler la clairance de la créatinine 111
- - 49mlmin pas dajustement posologique 111
- - entre 30 et 49 mlmin ajustement posologique 111
- - 30mlmin ajustement posologique et surveillance étroite 111
- - 15mlmin traitement par rivaroxaban non recommandé. 111
- Rappelons que la masse néphrologique diminue avec lâge. On peut estimer quau-delà de 75 111
- Au-delà de 75 ans cette diminution physiologique de la fonction épuratrice doit conduire à 111
- Il est donc important dévaluer régulièrement la fonction rénale chez le sujet âgé. 111
- Dans le cas de Mme X la formule MDRD simplifiée a été utilisée pour estimer le DFG 111
- DFG 90mlmin1.73 m2 111
- Mme X nest donc pas en insuffisance rénale. 111
- Rappelons que Mme X est traitée par rivaroxaban dans lindication suivante prévention de 111
- La posologie habituelle sans insuffisance rénale est donc 20mgj. 112
- Mme X ne recevait donc pas une dose suffisante de rivaroxaban pour lindication donnée. 112
- Autre hypothèse le petit poids de la patiente et la présence de 4 médicaments 112
- Le sous-dosage en rivaroxaban est-il à lorigine de lembolie pulmonaire bilatérale 112
- Mme X ne présente pas de troubles hémodynamiques la prise en charge est donc la 112
- - Arrêt du rivaroxaban 112
- - Instauration denoxaparine en traitement curatif puis relais par fluindione 112
- - Oxygénothérapie 112
- - Pas de repos strict au lit une fois le traitement débuté. 112
- Réalisation dun échodoppler veineux des membres inférieurs à la recherche dune TVP 112
- Examen cytobactériologique des crachats négatif pas dantibiothérapie. 112
- Echographie cardiaque trans-thoracique elle révèle une HTAP importante. 112
- Une HTAP est une maladie vasculaire pulmonaire rare et grave caractérisée par 112
- - 25 mmHg au repos 112
- - 30 mmHg à leffort 112
- Le traitement est alors le suivant 112
- - Spécifique éposprosténol en perfusion IV continue prostacycline qui a deux actions 112
- - Aspécifique anticoagulant AVK si aucune contre-indication diurétique oxygénothérapie 112
- Vaccination anti-grippale et anti-pneumococcique 112
- La cardiologue conclut à une probable HTAP de base sur pathologie pulmonaire chronique 113
- - Majoration de la dose du diurétique 113
- - Contrôle biologique à 48h dosage BNP J0 400ngL J2 118ngL 113
- - Contrôle ETT dans 1 mois pour évaluer lHTAP de base 113
- Lordonnance de sortie est la suivante 113
- Déclaration de pharmacovigilance de mésusage du rivaroxaban 113
- Confirmation du laboratoire de lutilisation possible du rivaroxaban en traitement curatif 113
- En conclusion il parait ainsi évident quil faut tenir compte également de lindividu cest-à- 113
- CHU BichatClaude Bernard à Paris Améliorer la prescription médicamenteuse cest 114
- Une évaluation individuelle initiale du rapport bénéficerisque et régulièrement mise à jour 114
- La prise en charge relationnelle est alors un prolongement indispensable de la technique 114
- 100 115
- Selon la définition de Haynes en 1979 lobservance thérapeutique se définit comme 115
- Une autre définition de lobservance donnée par Catherine Tourgette-Turgis 72 professeur 115
- Actuellement le terme dobservance est controversé de par le fait quil suppose une certaine 115
- Par la suite est apparu le terme dadhérence ou adhésion thérapeutique 73 qui reflète plus 115
- 101 116
- Ladhérence peut se résumer par le rapport entre ce que le patient accepte de faire et 116
- Lobservance est donc indissociable de ladhésion thérapeutique qui sintéresse au point de 116
- Lobservance intègre la notion de persistance par le biais de ladhésion durée pendant 116
- Le terme alliance thérapeutique est employé par Freud en 1917 quil définit dans le cadre 116
- La concordance ou alliance thérapeutique est apparue dans la volonté de faire apparaitre un 116
- 102 117
- Lalliance thérapeutique repose ainsi sur un accord entre le patient et les professionnels de 117
- Linobservance se traduit par de multiples comportements ne pas acheter un médicament 117
- Autant de facteurs qui sont particulièrement influents dans un traitement anticoagulant qui 117
- Plus de 250 facteurs médicaux sociaux économiques et comportementaux ont été identifiés 117
- Lenjeu est den identifier les causes intentionnelles ou non oubli pour adapter au mieux la 117
- Les problèmes dobservance sont spécifiques à chaque âge et concernent bien évidemment 117
- Il faut savoir sadapter à son patient et personnaliser son conseil pour optimiser la réussite 117
- Chez le patient âgé il faut être particulièrement vigilant à la bonne compréhension de 117
- Il est important de sinformer de la présence dune personne de confiance de proposer un 117
- 103 118
- Les épisodes dépressifs ou de déception liés ou non à lévolution de la pathologie entrainent 118
- Il est ainsi important découter rassurer et encourager le malade. Si nécessaire une 118
- Les patients vivant seuls sont moins observants. Le soutien de lentourage conjoint famille 118
- Il est donc important dimpliquer les proches. Les associations de patients peuvent aussi être 118
- Les idées reçues ou les croyances sont un frein à lobservance conviction que le traitement 118
- Le professionnel de santé doit savoir faire preuve de pédagogie fournir des explications 118
- Certains moments de la vie déménagement changements professionnels arrivée dun 118
- Le professionnel de santé doit dans la mesure du possible être attentif à toute modification 118
- 104 119
- A lannonce dune pathologie sévère certains patients refusent daccepter le diagnostic vécu 119
- Cest un traumatisme psychique 76 dont il faut respecter les différentes étapes sidération 119
- Il peut y avoir un décalage entre la perception qua le patient de la gravité de sa maladie et les 119
- Il faut donc donner au patient des informations claires sur sa pathologie et expliquer la 119
- Pour être efficace le traitement dune pathologie chronique sinscrit sur le long terme et 119
- Le pharmacien a donc pour rôle de répéter régulièrement les informations relatives à la 119
- 105 120
- Si les malades peuvent accepter certaines contraintes à court terme les envisager sur le long 120
- Labsence de symptômes gênants ou visibles notamment la douleur change la perception de 120
- Prenons notre exemple de la prise dun anticoagulant qui nécessite la prise quotidienne de 120
- Il est ainsi important dentretenir la motivation et rappeler que labsence de symptômes 120
- On peut identifier plusieurs facteurs 80 120
- Le schéma posologique parfois compliqué dans un traitement anticoagulant quart demi 120
- Le pharmacien peut proposer au patient dadapter son schéma posologique aux contraintes 120
- Le nombre total de médicaments par jour les personnes âgées de 80 ans et plus prennent 120
- 106 121
- Les contraintes alimentaires dans le cadre dun traitement par AVK lalimentation en 121
- Les modalités dadministration voie injectable pour les héparines horaire de prise le soir 121
- Le temps nécessaire consacré à la thérapeutique 121
- La survenue ou la crainte deffets indésirables la peur dune dépendance peuvent conduire 121
- Il faut alors rappeler limportance des bénéfices sur les risques donner les solutions qui 121
- Rassurer le patient et si nécessaire entrer en contact avec le prescripteur. 121
- Dans tous les cas il est important que les professionnels de santé se renseignent de 121
- Les doutes sur la nécessité ou lefficacité du traitement sont réguliers et représenteraient un 121
- Dautre part la substitution du princeps par le générique est un facteur de risque 121
- Rassurer le patient réfléchir avec lui sur les conséquences dune absence de traitement. 121
- Linobservance est multifactorielle et inconstante le patient chronique alterne au cours de sa 121
- 107 122
- Le comportement dobservance nexiste pas de même quil nexiste aucune prédisposition de 122
- La mauvaise observance peut être responsable dune diminution de lefficacité de traitement 122
- Lorsquelle nest pas identifiée elle conduit les professionnels de santé à sorienter vers des 122
- Selon lenquête ENEIS de 2004 40 des événements indésirables graves EIG responsables 122
- Linobservance a un coût évalué à 9 milliards deuros par an. Ce coût comprend les dépenses 122
- 108 123
- Il faut tenir compte des conséquences sur la santé publique notamment en infectiologie 123
- Selon lOMS lamélioration de lobservance est un investissement rentable. Elle donnerait de 123
- Selon le rapport de lOMS publié en 1996 léducation thérapeutique du patient vise à aider 123
- Elle apporte ainsi laide nécessaire au patient et à son entourage pour comprendre au mieux 123
- Elle prend en compte les facteurs sociaux environnementaux et personnels qui interagissent 123
- Ainsi la HAS a élaboré des recommandations destinées aux professionnels pour que la prise 123
- Léducation thérapeutique consiste en un programme personnalisé au cours duquel le 123
- Les finalités de lETP données par lHAS sont les suivantes 85 acquisition et maintien par le 123
- 109 124
- Les objectifs sont ainsi lacquisition des connaissances et compétences nécessaires à la prise 124
- Cette phase doit simbriquer dans la négociation des compétences à acquérir dans les 124
- Le patient doit se sentir acteur de ce programme. Pour ce faire il est judicieux de mettre en 124
- LETP est un processus continu qui fait partie intégrante et de façon permanente de la prise 124
- En référence aux recommandations de lAFSSAPS et au dossier de lInstitut National de 124
- Prévention et dEducation pour la Santé INPES sur léducation des personnes traitées par 124
- Le patient doit être capable de 124
- - Prendre régulièrement son traitement conformément aux recommandations 124
- - Prendre des décisions adaptées lors dun oubli de prise 124
- - Détecter un effet indésirable lié au traitement et prendre une décision pertinente 124
- - Identifier un acte de soins à risque hémorragique et en informer le personnel soignant avant 124
- - Interpréter un résultat biologique exprimé via lINR pour les patients sous AVK et en 124
- 110 125
- - Résoudre un problème complexe lié à la thérapeutique comme pouvoir déterminer les 125
- Ainsi une étude publiée en 2003 met en évidence une corrélation positive entre les 125
- Selon la HAS lETP est considérée comme intégrée à la prise en charge thérapeutique 125
- Si elle est réellement complémentaire et indissociable des traitements et des soins du 125
- Si elle tient compte des besoins spécifiques des comorbidités des vulnérabilités 125
- Dautre part la coordination entre les différents professionnels de santé amenés à participer 125
- LETP sintègre ainsi dans la stratégie thérapeutique par une démarche en 4 étapes 75 125
- La loi Hôpital Patients Santé et Territoires du 21 juillet 2009 reconnait aux pharmaciens 125
- Elle a instauré de profondes modifications du métier de pharmacien dofficine en consacrant 125
- 111 126
- Cest un projet dorganisation sanitaire qui doit à terme permettre de mettre en place une 126
- Avant cette loi lofficine était uniquement définie comme létablissement affecté à la 126
- Or la mission quotidienne dun pharmacien dofficine ne se limite pas uniquement à ces deux 126
- Le pharmacien maillon essentiel dans le parcours de soins dispose de nombreux atouts pour 126
- Leur proximité géographique 22401 pharmacies sur lensemble du territoire métropole et 126
- Outre-mer au 1 janvier 2015 91 126
- Leur accessibilité et leur disponibilité sur de longues plages horaires 126
- Leur contact fréquent avec la population 4 millions de personnes franchissent chaque 126
- Leur connaissance du patient sous ses différents aspects familial socioprofessionnel 126
- 112 127
- Une relation de confiance instaurée avec le patient 91 des français ont confiance en leur 127
- Leur crédibilité auprès du public en tant que professionnel de santé 94 127
- Leur formation à la fois scientifique et professionnelle. 127
- Léducation pour la santé est une obligation déontologique pour le pharmacien. Larticle R. 127
- 4235-2 du CSP précise en effet que le pharmacien doit contribuer à linformation et à 127
- Les entretiens pharmaceutiques voient le jour quatre ans après la loi HPST et sinscrivent ainsi 127
- UNCAM les trois syndicats représentatifs des pharmaciens dofficine ainsi que lUnion 127
- Nationale des Organismes Complémentaires dAssurance Maladie UNOCAM le 10 janvier 127
- 2013 publié au Journal officiel le 27062013 et rentré en vigueur le 28062013. 127
- Cet avenant fixe les modalités de mise en œuvre du dispositif daccompagnement par le 127
- Nous lavons vu précédemment les AVK médicaments à marge thérapeutique étroite 127
- 113 128
- Il sagit donc au travers de ces entretiens de diminuer lincidence des accidents iatrogéniques 128
- Laccompagnement qui ne concernait jusque-là que la classe des AVK devrait sétendre aux 128
- AOD lavenant n8 à la convention nationale pharmaceutique du 4 avril 2012 en cours 128
- AOD. 128
- Les partenaires conventionnels sont partis du principe que le bon usage du médicament est 128
- La convention définit la finalité de laccompagnement du patient par le pharmacien comme 128
- Le but basé sur une approche globale du patient est avant tout 128
- Lentretien représente une réponse intelligente au DPC et apporte une réponse concrète 128
- La convention nationale prévoit que laccompagnement des patients sous AVK passe par 128
- 114 129
- L avenant n1 à la convention nationale prévoit la mise à disposition de supports 129
- Un autre support a été établi en 2004 par lANSM le carnet de suivi Vous et votre 129
- Les entretiens pharmaceutiques des patients sous AVK ne simprovisent pas. Pour passer avec 129
- 115 130
- Identifier les patients 130
- Laccompagnement proposé par le biais de lentretien pharmaceutique concerne les 130
- Un moyen facile consiste à placer via le logiciel de gestion officinale un commentaire sur les 130
- En ce qui concerne lapproche pratique de lentretien il faut identifier la typologie du patient 130
- Ces patients nécessitent un suivi rigoureux. 130
- Le patient négligent difficultés de gestion appréhension manque de rigueur dans le suivi. 130
- Je ne comprends pas 130
- Ces patients nécessitent des conseils pour mieux suivre leur traitement. 130
- Le patient ignorant manque dinformations difficultés de compréhension. Je ne sais 130
- Ces patients nécessitent une information complète sur leur traitement. 130
- Il y a donc bien trois situations à risques à identifier trois conseils à donner et trois actions 130
- A ne pas oublier le patient doit avant toute chose être volontaire 130
- Communiquer dans lofficine 130
- Comme pour toute communication il faut garder à lesprit que dans larticle R 4235-30 du 130
- CSP il est dit que toute information vers le public doit se faire avec tact et mesure . 130
- Par conséquent sil est possible dapposer à lintérieur de la pharmacie une affiche 130
- Conseil Régional de lOrdre des Pharmaciens CROP dIle-de-France les entretiens 130
- 116 131
- Le pharmacien peut également sappuyer sur la documentation notamment le courrier 131
- Parler spontanément de cette mission aux clients à laide du carnet dinformation et de suivi 131
- Il est important que quelques réflexes en matière de communication soient acquis pour 131
- Pour formaliser le recrutement du patient à un suivi par un entretien pharmaceutique celui-ci 131
- Fédérer les médecins 131
- Pharmaciens et médecins doivent agir en synergie pour optimiser le traitement du patient et 131
- Prouver au médecin la complémentarité du pharmacien cest dabord insister sur le fait que 131
- La majorité des prescriptions provient de médecins généralistes même si linitiation peut se 131
- 117 132
- Il est important dinciter le médecin à prémédiquer son patient en lui parlant de ce 132
- Former léquipe officinale 132
- La première étape pour réaliser de bons entretiens pharmaceutiques est la formation. En 132
- Se former et former son équipe sur la pathologie traitée est le prérequis essentiel mais il est 132
- Il est préférable davoir un seul référent deux ou trois éventuellement dans les pharmacies 132
- Après avoir déterminé le ou les pharmaciens référents pour mener les entretiens le titulaire 132
- Le but est que le patient devienne acteur de sa prise en charge. 132
- Le pharmacien devra être particulièrement vigilant face à la population âgée. En effet le sujet 132
- 118 133
- A noter avec les formations éligibles au DPC il est possible de faire dune pierre deux coups 133
- Organisation de lofficine 133
- Létape suivante est gérer le temps et lespace de confidentialité dédiés à lentretien. 133
- Si la convention ne prévoit pas de surface minimale ou daménagement obligatoire elle 133
- Dans le cadre dun patient âgé il peut y avoir deux autres cas de figure 133
- Le patient nest pas en mesure de se déplacer il est alors possible pour le pharmacien 133
- Altération des fonctions cognitives un proche ou une personne de confiance pourra 133
- La prise de rendez-vous doit se faire lorsque le pharmacien référent est présent à lofficine. 133
- Toutefois en cas dabsence de ce dernier laccompagnement peut être assuré par un autre 133
- Le planning des entretiens devra être organisé de façon à ne pas nuire à la fluidité du service 133
- Il ny a pas de temps recommandé et lappréciation est laissée au pharmacien selon le profil 133
- 119 134
- Lors de lentretien le pharmacien va sappuyer sur des documents questionnaire ou grille de 134
- Informations générales concernant le patient 134
- Elles concernent des éléments administratifs et des éléments factuels du traitement 134
- En dehors des renseignements strictement administratifs nom prénom date de naissance 134
- Le nom du prescripteur médecin traitant et éventuellement médecin spécialiste. Les 134
- Les autres médicaments prescrits si le patient na pas de dossier pharmaceutique DP lui 134
- Les autres médicaments ou produits consommés par le patient être vigilant avec la 134
- Les habitudes de vie pouvant interférer avec le traitement AVK attention aux risques 134
- Lhistorique de la prescription des AVK ou AOD pour bien conseiller le patient il est 134
- Les difficultés motricescognitivessensorielles avec la personne âgée il est important 134
- 120 135
- Le laboratoire qui dose habituellement lINR rappeler quil faut essayer autant que 135
- Carnet dinformation et de suivi du traitement par AVK donner un carnet et montrer 135
- 17 correctement remplis sur lui. Expliquer quen cas daccident cette carte avertira les 135
- Demander au patient comment il vit globalement son traitement sensibiliser aux 135
- Une fois toutes les informations recueillies il faut maintenant faire un point sur ses 135
- Les notions générales sur le traitement AVK ou AOD 135
- La délivrance et lexplication au patient sous anticoagulant de lensemble des informations 135
- Principes du traitement 135
- Le premier point sur lequel interroger le patient est lindication de son traitement et son 135
- 121 136
- Le deuxième point à aborder lors de lentretien est la connaissance des risques que comporte 136
- Ensuite discuter avec le patient de la posologie à proprement parler et de la manière de 136
- La dose actuelle de lAVK pour obtenir un INR dans la fourchette thérapeutique le 136
- Lheure de prise sauf exception lAVK se prend le soir pour modifier le soir suivant la dose 136
- La prise dépendante ou non des repas le rivaroxaban doit être pris au cours dun repas 136
- La forme galénique la gélule de dabigatran en doit pas être ouverte car la biodisponibilité 136
- Les bons gestes dinjection au comptoir il est important dexpliquer les étapes à suivre 136
- Laction à mener en cas doubli laction est la même quel que soit lAVK mais sera 136
- Surveillance biologique du traitement 136
- Dans le cadre dun traitement AVK lorsque le patient a connaissance de lindication de son 136
- 122 137
- Une fois lINR défini il faut expliquer les rythmes et les circonstances de contrôle de lINR 137
- Annexe 4. 137
- Rappeler au patient quil ne devra décider daucun changement de posologie. Lorsque lINR 137
- Toute délivrance ou renouvellement dAVK nécessite de demander au patient de quand date 137
- Dans le cadre dun traitement par AOD plusieurs points sont à vérifier une évaluation des 137
- Interactions médicamenteuses et alimentaires 137
- Le premier message à faire passer au patient est simple ne prendre aucun médicament 137
- Lautomédication est donc doublement à proscrire pour le sujet qui nous intéresse dune 137
- Lors de lentretien il est essentiel daborder le sujet des médicaments et aliments qui peuvent 137
- Dans un premier temps il ne sagira pas de questionner sur le catalogue entier des 137
- Arkogélules teintures mères dHypericum Perforatum Mildac lhuile de paraffine qui 137
- Dans un second temps il est important de préconiser une alimentation équilibrée et de ne 137
- 123 138
- Les signes annonciateurs dun déséquilibre du traitement 138
- Le principal risque des traitements anticoagulants est le risque de saignements hémorragie. 138
- Il est lié à laction même du médicament il faut donc être vigilant et rappeler les signes 138
- Comportement du patient envers son traitement 138
- Comme nous lavons cité précédemment il convient didentifier la typologie du patient pour 138
- Lors du premier entretien le pharmacien peut être amené à prioriser les informations 138
- Tableau 18. 138
- A lissu de lentretien le patient doit avoir intégré plusieurs notions 138
- Prendre régulièrement son traitement respecter la dose prescrite et connaitre la marche à 138
- Réaliser ses mesures dINR prescrites à la date indiquée 138
- Tenir à jour son carnet de suivi à chaque INR et à chaque incident de traitement oubli 138
- Repérer un signe dalerte de surdosage ou sous-dosage et contacter rapidement un 138
- Reconnaitre et consommer sans excès les aliments riches en vitamine K et adopter une 138
- Prendre lavis dun professionnel de santé avant toute prise de nouveau médicament 138
- Signaler à tout professionnel de santé la prise dun AVK OU AOD. 138
- 124 139
- Le premier entretien terminé la première démarche à adopter est de rassurer le patient il 139
- 125 140
- Ensuite une synthèse de lentretien sera rédigée et permettra de définir les objectifs du 140
- Il convient ensuite de proposer une éducation thérapeutique de suivi régulier tout au long de 140
- La date de lentretien suivant est déterminée en accord avec le patient. Prévoir un rappel 140
- Dans le but de sécuriser la prise dun anticoagulant des cliniques spécialisées dans la 140
- Encore peu développé en France le concept de CAC est né aux Pays-Bas en 1949 et prend en 140
- 68.8 pour un INR cible entre 3 et 4.5. 140
- Structure localisée dans les hôpitaux elle est créée en France pour la première fois à 140
- Toulouse en 1998 à lhôpital Rangueil avec la mise en place de deux outils léducation 140
- Etienne Strasbourg. 140
- Plus récemment la CAC Ile de France Ville-Hôpital sest développée avec plusieurs 140
- 126 141
- Un réseau ville-hôpital 141
- Une implication pluridisciplinaire des professionnels de santé médecins de ville biologistes 141
- Un logiciel spécifique daide à la prescription fonctionnant en réseau 141
- Des documents déducation thérapeutique destinés au patient 141
- Des séances déducation thérapeutique des patients quils soient hospitalisés ou non. 141
- Leur objectif est daméliorer le suivi des patients en les informant les responsabilisant et les 141
- Les anticoagulants utilisés pour les plus anciens depuis plus de 60 ans dans les pathologies 141
- Il apparait donc nécessaire dinstituer un système beaucoup plus rigoureux tel quil existe 141
- Le concept de la CAC consiste ainsi à encadrer au mieux les patients sous anticoagulant afin 141
- La CAC sappuie sur une triade dintervenants 141
- Le médecin généraliste ou spécialiste 141
- Tout autre professionnel de santé pharmacien infirmier biologiste 141
- Le malade 141
- Dans la plupart des pays les CAC sont des structures autonomes dans lesquelles les patients 141
- 127 142
- Leur influence sur léquilibre thérapeutique des AVK a fait lobjet de plusieurs études 142
- Une analyse de 1998 105 a montré que le pourcentage de temps où lINR était situé 142
- Une étude de 1998 106 qui considère la survenue des hémorragies majeures montre 142
- Dans ces deux cas on constate que la CAC a amélioré le contrôle de lanticoagulation et a 142
- Un exemple de ce concept est le mode de fonctionnement de la CAC de Toulouse Figure 15 142
- La logistique de cette CAC comprend plusieurs étapes 103 142
- Résultat de lINR le prélèvement seffectue comme dhabitude au laboratoire choisi par le 142
- CAC est en mesure de proposer au médecin traitant la posologie la plus adaptée. Ce dernier 142
- 128 143
- Léducation thérapeutique du patient est abordée sous deux angles différents mais 143
- Lentretien individuel il se déroule pendant 45min en binôme ou trinôme infirmier 143
- La séance de groupe Elle se déroule dans le cadre dune hospitalisation de jour et a 143
- Différents professionnels de santé sont impliqués dans cette structure médecin infimier 143
- Ce mode de prise en charge permet donc une approche globale centrée sur lindividu qui 143
- Comme nous lavons expliqué précédemment la complexité dindications de posologie de 143
- 129 144
- Cependant il est important de noter que la population âgée à un risque plus élevé de 144
- En effet le sujet âgé est particulièrement sensible aux fluctuations de lINR. La modification 144
- 15 cas100 malades par an à un âge inférieur à 60 ans jusquà 42 au-delà de 80 ans 103. 144
- La prévention de telles fluctuations passe par une éducation rigoureuse du patient etou de 144
- En résumé selon les recommandations de lANSM et dautres travaux la prescription 144
- Une surveillance biologique régulière reposant sur la mesure de la coagulation du sang 144
- 130 145
- Les appareils dautomesure de lINR sont des dispositifs médicaux portatifs qui fonctionnent 145
- Ces appareils existent depuis 1986. Lautorisation de commercialisation en France des 145
- 2008 107. La France suit ainsi des pays comme la Belgique lItalie ou lAllemagne où ses 145
- Il existe en France trois dispositifs dautomesure dINR disponibles en pharmacie INRatio 2 145
- Kit avec 1 lecteur 1 autopiqueur et 12 lancettes LPPR 750 Coaguchek XS Kit avec 1 145
- INRange. 145
- Lutilisation des dispositifs permet de développer différentes stratégies de surveillance de 145
- Cette marge dautonomie du patient renvoie à la nécessité dune bonne information et dune 145
- Dans une revue parue en 2012 108 après avoir analysé les résultats de 22 études les 145
- 131 146
- Ce lecteur est conçu pour un usage professionnel ou pour un autocontrôle par le patient. 146
- Coaguchek XS est un lecteur qui mesure la coagulation par le temps de Quick converti en 146
- INR il faut choisir parmi deux unités de mesure en INR ou en seconde temps de Quick avec 146
- Concernant lutilisation du lecteur 109 146
- Poser le lecteur sur une surface plane et sans vibration le doigt va à lappareil et pas 146
- Ne pas toucher ni déplacer le lecteur pendant le test 146
- A linsertion de toute nouvelle bandelette il faut entrer le code de calibrage correspondant 146
- Une fois le lecteur sous tension attendre lémission du signal sonore et laffichage du voyant 146
- Concernant lobtention de léchantillon de sang à déposer sur la bandelette 146
- Préparer la peau en se savonnant les mains à leau chaude rincer et sécher 146
- Se masser la paume de la main vers le bout du doigt 146
- Piquer le côté de la dernière phalange du majeur de lannulaire ou de lauriculaire. 146
- Une pression excessive pour extraire du sang peut libérer du fluide interstitiel dans 146
- Léchantillon doit être déposé sur la bandelette immédiatement après le prélèvement la 146
- Contrairement aux contrôles glycémiques les lecteurs dINR nécessite une quantité de 146
- Le résultat est obtenu en moins de 3 minutes le plus souvent au bout d1 minute. 146
- A noter également pour cet appareil 109 146
- 132 147
- Selon une étude publiée en 2004 avec des patients âgés de 9 mois à 21 ans 88 des 147
- Selon une étude publiée en 2011 chez ladulte le coefficient de corrélation entre les 147
- En ce qui concerne la fréquence des tests un protocole dinitiation définit le rythme des 147
- Il est également conseillé deffectuer une mesure de lINR 48 heures après chaque 147
- Toute personne sous traitement AVK peut bénéficier dun lecteur. 147
- Jusquici la HAS ne recommandait leur prise en charge intégrale que pour les enfants de 147
- 133 148
- Le 8 mars 2016 la HAS a rendu un avis favorable à la demande de prise en charge du 148
- Le tableau suivant regroupe les modalités de prise en charge et les conditions dutilisation 148
- En pratique lautomesure de lINR reste délicate. Le patient doit maitriser lutilisation du 148
- 134 149
- En France la population traitée par AVK en 2008 est estimée à 900 000 soit plus de 1 de la 149
- Le dispositif dautomesure de lINR pourrait être intéressant en gériatrie population dans 149
- Ce mode de surveillance pourrait également se révéler intéressant dans un contexte 149
- Dautre part lautomesure isolée voir lautocontrôle chez un patient âgé pourrait améliorer 149
- Les conclusions du rapport de la HAS au vu du contexte français estiment que léducation 149
- 135 150
- Les anticoagulants en particulier les AVK représentent la première classe de médicament 150
- Le diagnostic daccident iatrogène médicamenteux est retardé chez la personne âgée dune 150
- LETP fait partie intégrante et permanente de la prise en charge du patient. Le rôle du 150
- Cest ainsi que lentretien pharmaceutique qui a pour but de renforcer lefficacité des 150
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- 142 157
- 143 158
- Initiation de traitement 158
- 1 contrôle Après la 3 prise dAVK le matin du 4 jour de traitement. Il permet de 158
- 2 contrôle En fonction des résultats du 1 INR entre 3 et 6 jours après le 1 contrôle 158
- Contrôles suivants espacés progressivement jusquà 1mois au minimum en traitement 158
- Chronique. 158
- Cas particuliers 158
- 3 jours après lune de ces situations répété jusquà stabilisation. 158
- La posologie devra être réajustée jusquà lobtention de lINR cible. 158
- LINR est réalisé le matin sans être à jeun. 158
- 144 159
- 145 160
- 146 161
- 147 162
- 148 163
- 149 164
- 150 165
- 151 166
- 152 167
- Légende Overuse Misuse Underuse 167
- 153 168
- 154 169
- 155 170
- Au préalable 170
- Localisation et injection 170
- Seringue usagée 170
- Les seringues doivent être déposées dans un collecteur DASRI. 170
- 156 171
- AVK 171
- Oubli 8h rattraper la prise oubliée 171
- Oubli 8h ne pas rattraper la prise oubliée et le noter dans le carnet de suivi 171
- Il est important de noter un oubli car cette prise manquante peut expliquer une baisse de 171
- Oubli Si le patient ne se souvient plus sil a pris ou non son traitement mieux vaut 171
- AOD 171
- Rivaroxaban à 2 prisesjour prendre immédiatement le comprimé oublié même si cela 171
- Rivaroxaban à 1 prisejour prendre immédiatement le comprimé oublié et poursuivre le 171
- Dabigatran 171
- Oubli 6h précédent la prochaine prise rattraper la prise oubliée 171
- Oubli 6h précédent la prochaine prise ne pas rattraper la prise oubliée 171
- Oubli Si le patient ne se souvient plus sil a pris ou non son traitement mieux vaut 171
- Apixaban 171
- En cas doubli dune dose le patient doit prendre immédiatement son comprimé et 171
- 157 172
- SERMENT 172
- En présence des maitres de la faculté des conseillers de 172
- - Dhonorer ceux qui mont instruit dans les préceptes de mon 172
- - Dexercer dans lintérêt de la santé publique ma profession 172
- - De ne jamais oublier ma responsabilité et mes devoirs 172
- Que les hommes maccordent leur estime si je suis fidèle à 172
- Que je sois couvert dopprobre et méprisée de mes confrères 172
- 158 173
- SOMBRET Hélène 173
- PRISE EN CHARGE DU TRAITEMENT ANTICOAGULANT CHEZ LE SUJET AGE 173
- Thèse pour le diplôme détat de docteur en pharmacie 173
- Université de Picardie Jules Verne 173
- 2016 173
- RESUME DE LA THESE 173
- SUMMARY OF THE THESIS 173
- 159 174