LA RÉSILIENCE COMMUNAUTAIRE FACE À L’EXTRÉMISME VIOLENT ET LES ÉCONOMIES ILLICITES

Il s’agit d’entraver les discours de propagande des groupes extrémistes violents, améliorer la collaboration avec l’État, interrompre les cycles de violence et les voies de recrutement dans les réseaux criminels et les groupes armés non étatiques, renforcer les mécanismes de cohésion communautaire et dialoguer avec les acteurs illicites66. [...] La première, c’est d’entraver les discours de propagande et de recrutement des groupes extrémistes violents, et la deuxième c’est de remédier à la disjonction entre les réglementations de l’État et la perception des communautés concernant la légitimité des économies illicites, un phénomène exploité par les groupes extrémistes violents dans leur stratégie d’expansion. [...] Améliorer les relations entre la communauté et l’État Concernant la collaboration avec l’État, les communautés attendent beaucoup de l’État, que ce soit en termes de renforcement des infrastructures et des services de base, de programmes économiques, de services de sécurité et de protection. [...] Au-delà de la chefferie traditionnelle, il est également clé de développer la résilience communautaire face à la criminalité organisée en soutenant les comités locaux de sécurité ou les comités de veille, ou tout autre réseau de sécurité civile, en les aidant à tisser et à maintenir de bonnes relations de travail avec l’État ainsi qu’à mobiliser la participation et le soutien communautaire. [...] L’ensemble de ces éléments met en évidence l’importance de l’infrastructure routière et de la gouvernance pour soutenir les moyens de subsistance locaux, la perception de la sécurité par les communautés, les relations avec l’État, ainsi que pour diminuer l’influence et la collecte de revenus par les groupes armés non étatiques.